novembre 20, 2010

THEOLOGIE MORALE ET DROIT CIVIL


THEOLOGIE MORALE ET DROIT CIVIL
Une pensée religieuse doit-elle guider un Etat, de plus fort une communauté d’Etats ?
S’il est de fait que « dans l'islam il n'y a pas de distinction entre le royaume de César et le royaume de Dieu, entre l'Etat et la religion", comme le rappelait Mgr Christodoulos, Evêque de l’Eglise Orthodoxe de Grèce, le 15 mai 2007, il convient de dire haut et fort que le monde n’est pas un vaste Etat Islamique, que la liberté de pensée, la liberté religieuse, priment dans le cadre des rapports entre les êtres au sein de la Cité : Une minorité, sous quelque prétexte que cela soit - alors que de surcroît, le prétexte trouve sa réelle source dans des considérations liées à une Prédication – ne saurait imposer un dictat à l’ensemble des Etats !
Cette séparation des pouvoirs entre le Religieux et le Laïc, a toujours été affirmée du moins dans le cadre de la pensée Chrétienne,  et quant à ce rappel, parmi les Papes de Rome je citerai rapidement :
Félix II : lettre à ‘l’empereur Zénon >>> 1er août 484
Gélase I : lettre à l’empereur Anastase 1ER>>> 494
Symmaque : lettre au même >>> entre 506 et 512
Nicolas 1er : concile de Rome de 862, sur l’indépendance de l’Eglise et du siège apostolique
Cette séparation des pouvoirs relève d’une grande sagesse. Et elle se trouve d’autant plus naturellement admise que le Christianisme est une religion et comme toute religion, sa préoccupation est la sotériologie, le salut qui s’opère non pas sur notre Terre, mais par la Grâce de Dieu, Dieu vers qui l’homme doit tendre autant qu’ il se peut de se rapprocher : Le Royaume de Dieu n’est pas le royaume de César, notre planète ne saurait être le Paradis à venir, ni même son antichambre.
Une religion, c'est-à-dire une Révélation disposant d’une Alliance avec Dieu, se reconnaît notamment dans la manifestation de l’Amour. Ce qui n’exprime pas l’Amour, l’Amour de Dieu vécue par les hommes par la pratique de la Charité, ne vient pas de Dieu.

Les pays [musulmans] arabes et africains ont réussi mardi à obtenir que l’Assemblée générale des Nations supprime d’un texte de résolution condamnant les exécutions sommaires et extrajudiciaires, l’article spécifique qui concerne les mises à mort dues à l’orientation sexuelle.
Un amendement écrit, soumis par le Groupe des États d’Afrique et l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), et visant à supprimer la notion de « discrimination, notamment fondée sur les préférences sexuelles », a été retenu à l’issue d’un vote séparé et de nombreuses prises de position des États sur la question.
Les délégations occidentales ont exprimé leur déception lors du vote de la commission des droits de l’homme pour la suppression de l’article.
La Finlande, la France, la Suisse, en particulier, ont regretté que la discrimination fondée sur la préférence sexuelle ne soit pas explicitement mentionnée cette année. Elles ont rappelé que de nombreuses personnes continuaient d’être victimes de meurtres et de violences en raison de leur orientation sexuelle.
De leur côté, les défenseurs de l’amendement ont avancé qu’il n’existait pas d’accord international sur cette notion et qu’il serait opportun d’en traiter à l’occasion d’une réunion intergouvernementale.
Source : Reuters,  UN.org



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