décembre 02, 2015
novembre 12, 2015
novembre 11, 2015
L’INCINERATION DOIT-ELLE ETRE ACCEPTEE PAR L’EGLISE ?
Le journal LA CROIX revenait ces
derniers jours (1), dans son édition électronique, sur les textes exposant que
l’incinération était admise par l’Eglise, depuis qu’un Décret du Saint Office
en date du 8 mai 1963, avait supprimé
l’interdiction de funérailles religieuses pour ceux qui demandaient à être
incinérés.
Exposé des motifs de l’interdiction et de la
permission.
L’Eglise de Rome interdisait
alors l’incinération, au motif que cela était de nature à signifier chez le
demandeur comme une atteinte à la foi en la résurrection et la vie éternelle !
Ce raisonnement selon lequel
une opposition (supposée) à la Foi de l’Eglise, fragiliserait alors le Dogme,
est pour le moins incompréhensible.
Plus explicite se trouve être
l’explication donnée par le canon 1176 du nouveau Code de droit canonique qui
énonce : «
l’Église recommande vivement que soit
conservée la pieuse coutume d’ensevelir les corps des défunts ; cependant elle
n’interdit point l’incinération, à moins que celle-ci n’ait été choisie pour
des raisons contraires à la doctrine chrétienne. »
Le
motif de l’interdiction à l’incinération devient une sanction dans le cadre de
cet article, arrêter enfin une complicité à une opposition à la doctrine chrétienne.
Il
sera pris acte que si l’Eglise ne sanctionne l’incinération, que dans le cas
d’une opposition à la doctrine. Ce point
est d’une particulière importance, en ce que l’on peut déduire aisément que le
principe de l’incinération, l’Eglise l’admet donc de fait, pour quiconque ne
s’oppose pas consciemment au Dogme, en fait ne se trouve pas en rébellion avec
elle.
L’incinération
n’est pas tolérée, elle est admise, le catéchisme de l’Eglise catholique disant
donc :
«
L’Église permet l’incinération, si celle-ci ne
manifeste pas une mise en cause de la foi dans la résurrection des corps »
(n° 2301).
Quant à ce que peut
sous- entendre cette permission et cette interdiction selon la position du
défunt :
Il est heureux que la cérémonie religieuse liée aux obsèques ne soit pas un sacrement, dès lors les conséquences liturgiques de ces funérailles ne délivrent pas, comme dans un sacrement, des grâces particulières et spéciales, qui limiteraient la Grâce selon le bon vouloir de l’Officialité.
Il est heureux que la cérémonie religieuse liée aux obsèques ne soit pas un sacrement, dès lors les conséquences liturgiques de ces funérailles ne délivrent pas, comme dans un sacrement, des grâces particulières et spéciales, qui limiteraient la Grâce selon le bon vouloir de l’Officialité.
Toutefois,
deux questions méritent d’être posées :
I
-
l’absence de Foi en
la résurrection des corps et la vie éternelle chez le décédé, donne-t-il le
droit à l’Eglise de refuser des prières, fusses-elles non liées à un
Sacrement ?
II
-
L’Eglise dans son
Magistère peut-elle accepter l’incinération ?
I
Sur la sanction opérée par
l’Eglise, alors qu’il ne s’agit pas de discuter en cette partie de notre
réflexion sur le bien fondé ou non de la crémation – quel motif lui
accorder ? L’Eglise est-elle juge des reins et des cœurs ?
Certes non, seul Dieu sonde les reins et
les cœurs «et
toutes les Eglises sauront que je suis celui qui scrute les reins et les cœurs” (Apoc. II, 23). L’Eglise ne saurait se
substituer ni au Père, ni au Fils, ni à
l’Esprit.
Comment peut-elle d’une part
juger de la pensée d’un décédé, dès lors que sa réflexion n’est ni dans ce
monde ni dans l’autre, figée.
Figer de surcroît la pensée
d’un être dans le monde, n’est-ce pas nier précisément sa vie et notamment son
« activité pensante » dans l’autre monde ? Nier aussi
implicitement le devenir eschatologique de l’être, puisque l’issue de sa vie
terrestre est assimilée alors à la fin de la Vie ?
La négation de la
résurrection des corps et de la vie éternelle en notre incarnation ne résulte
pas, - à l’inverse pas plus en ce qui concerne la croyance en ce dogme – d’un
acte de pleine connaissance. De la sorte, l’inconnaissance ou la connaissance
incomplète ne saurait permettre un jugement.
Une telle condamnation, prive
le décédé des prières de l’Eglise. Cette privation s’oppose à l’enseignement du
Sauveur, qui nous demande de prier pour
nos ennemis donc aussi pour ceux qui ne partageraient pas la même Foi : “Et moi, je vous dis : Aimez vos ennemis et
priez pour ceux qui vous persécutent, » (Mat. V, 44)
Si l’Eglise refuse ses
prières, si l’Eglise condamne, elle manque à son devoir de Charité et à
l’application du plus grand Commandement.
II
A Adam, à la suite de sa
chute, Dieu énonce : « A la sueur de ton
visage tu mangeras du pain jusqu'à ce que tu retournes au sol car c'est de lui
que tu as été pris. Oui, tu es poussière et à la poussière tu retourneras.” (Gen. III, 19)
Est-il permis à
l’ »homme de, délibérément, modifier les Lois de Dieu, lorsqu’il échet
bien entendu de dissocier de ce choix ou de cette permission que l’être
s’accorde, les cas particuliers que sont des morts accidentelles par le
feu ?
Le corps d’Adam est modelé
«avec
de la poussière prise du sol” (Gen. II, 7)
Nous sommes invités à nous souvenir “avant que ne viennent les jours mauvais”(Eccl. XII, 1)
« que la poussière retourne à la terre comme elle en
est venue, et le souffle à Dieu qui l'a donné.” (Eccl. XII, 7)
Il n’appartient pas à l’homme de modifier les Lois de la Création. S’il
en était besoin, Jésus+Christ vrai chef de l’Eglise évoque Son ensevelissement
:(Mat. XXVI, 12 ; Marc XIV, 8 ; Jean. XII, 7).
La mise au tombeau est la pratique que l’on retrouve dans les Evangiles
: “ Jésus trouva Lazare dans le tombeau
depuis quatre jours déjà.” (Jean XI, 17). Il ne s’agit pas d’incinérer un
corps mais de le rendre à la terre d’où il est issu.
Relativement aux reste du Baptiste, les disciples “ vinrent prendre son cadavre et le mirent
dans un tombeau.” (Marc. VI, 29)
Alors que le
corps vient de la terre et revient à la terre, ne convient-il pas de méditer ce
passage de l’Evangile : “ Or, comme
arrivait le temps où il allait être enlevé du monde, Jésus prit résolument la
route de Jérusalem. Il envoya des messagers devant lui. Ceux-ci s'étant mis en
route entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on
ne l'accueillit pas, parce qu'il faisait route vers Jérusalem. Voyant cela, les
disciples Jacques et Jean dirent : " Seigneur, veux-tu que nous disions
que le feu tombe du ciel et les consume ? "Mais lui, se retournant, les
réprimanda. Et ils firent route vers un autre village.” (Luc IX, 51-57)
En ce passage, se trouve évoquée le fait que Jésus+Christ allait être
enlevé du monde, les disciples propose au Sauveur que ceux qui Lui seraient
ainsi hostiles en refusant de L’accueillir, soient consumés par le feu. De
cette pensée, les disciples furent par le Sauveur, réprimandés !
L’Eglise semble oublier cette réprimande faite à Jacques et Jean,
réprimande qui ne porte pas obligatoirement ou seulement sur le fait d’une idée
de répression, de vengeance si j’ose dire, mais aussi sur le moyen tel que
précisé : le feu !
Dans l’apocalypse de Jean, le feu lui est assimilé à un étang ou se
trouvent précipités la Bête et le faux prophète (Apoc. XIX, 20), le diable et
leur séducteur (Apoc. XX, 10)
Ensevelissement, mise au tombeau, tels sont les Lois de l’Evangile pour
les gisants, le feu est réservé au diable, à la Bête et au faux prophète ; ne
serait-il pas judicieux que l’Eglise de Rome réfléchisse sur le bien fondé de
sa position au regard de l’incinération ?
(1) Ce texte retrouvé st ancien
JPB
Les textes de l'Église sur la crémation
Un
décret du Saint Office daté du 8 mai 1963 a supprimé l’interdiction de
funérailles religieuses pour ceux qui demandent à être incinérés.
Le canon 1176 du Code de droit canonique rappelle que « l’Église recommande vivement que soit conservée la pieuse coutume d’ensevelir les corps des défunts ; cependant elle n’interdit point l’incinération, à moins que celle-ci n’ait été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne. » Quant au Catéchisme de l’Église catholique, il précise : « l’Église permet l’incinération, si celle-ci ne manifeste pas une mise en cause de la foi dans la résurrection des corps » (n° 2301). En France, le document de référence est la Note de Mgr Claude Feidt du 9 mars 1987, intitulée Les obsèques religieuses en cas d’incinération, reprise dans le Directoire canonique et pastoral pour les actes administratifs des sacrements (Éd. Paroi-Service 1994). Par ailleurs, la Conférence des évêques a publié en septembre 1997 un Document-Épiscopat intitulé Points de repère pour la pastorale des funérailles. |
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Can. 1176 - § 1. Les funérailles ecclésiastiques doivent être accordées aux fidèles défunts, selon le droit. § 2. Les funérailles ecclésiastiques, par lesquelles l'Église procure aux défunts le secours spirituel et honore leurs corps en même temps qu'elle apporte aux vivants le réconfort de l'espérance, doivent être célébrées selon les lois liturgiques.
§ 3. L'Église recommande vivement que soit conservée la pieuse coutume d'ensevelir les corps des défunts; cependant elle n'interdit pas l'incinération, à moins que celle-ci n'ait été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne
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2301 L’autopsie des cadavres
peut être moralement admise pour
des motifs d’enquête légale ou de recherche scientifique. Le don gratuit d’organes
après la mort est légitime et
peut être méritoire.L’Église permet l’incinération si celle-ci ne manifeste pas une mise en cause de la foi dans la résurrection des corps (cf. ⇒ CIC, can. 1176, § 3).
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LES OBSEQUES RELIGIEUSES EN CAS D'INCINERATION
Note de Mgr Claude Feidt, président de
la Commission de Liturgie, 9 mars 1987
La Commission épiscopale de Liturgie a
été saisie, ces derniers temps, d'un certain nombre de questions au sujet du
déroulement des funérailles religieuses en cas d'incinération : par exemple, on
demande une célébration à l'église, en présence de l'urne ou bien
l'organisation d'une prière au crématorium.
Ces questions méritent d'autant plus
attention que la pratique de l'incinération est en augmentation dans notre
pays. En fait, en 1985, moins de 3 % du nombre total de morts en France ont été
incinérés dans les 16 crématoriums existants ; mais un sondage IFOP de 1979
révélait que 20 % des Français avaient l'intention de recourir à ce procédé,
qui est davantage employé dans les nations du nord de l'Europe.
Pour comprendre quelle peut être
l'attitude actuelle de l'Eglise catholique par rapport à l'incinération, il
faut en connaître l'évolution.
Un peu d'histoire
Pendant longtemps, pratiquement
jusqu'au début du XXe siècle, l'incinération a été comprise par l'Eglise comme
susceptible de porter atteinte à sa foi en la résurrection et la vie éternelle
; et, de fait, les promoteurs de cette pratique ne se privaient pas d'attaquer
la doctrine chrétienne. Les funérailles religieuses étaient donc refusées
" à ceux qui avaient demandé que leur corps soit livré à la crémation
" (Code de Droit canonique de 1917, canon 1240).
Les temps ont changés, les mentalités
ont évolué et les motivations antireligieuses ont pratiquement disparu. C'est
pourquoi une Instruction romaine, en date du 8 mai 1963, a supprimé l'interdiction
de funérailles religieuses à ceux qui avaient demandé d'être incinérés (sauf si
cette demande comprenait des motifs opposés à la foi chrétienne).
Le nouveau Rituel des funérailles, issu
de la réforme liturgique de Vatican II, a traduit cette évolution dans un texte
qu'il convient de citer : " A ceux qui ont choisi l'incinération de leur
corps, on accordera les funérailles chrétiennes, sauf s'il est évident qu'ils
ont fait ce choix pour des motifs contraires à la foi chrétienne. Tout en
respectant la liberté des personnes et des familles, on ne perdra pas de vue la
préférence traditionnelle de l'Eglise pour la manière dont le Seigneur lui-même
a été enseveli. " (Préliminaires du Rituel des funérailles, n¡18).
novembre 09, 2015
novembre 02, 2015
Convient-il, selon une lecture de St Paul, de baptiser les morts ?
« Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour
les morts? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils
baptiser pour eux ? », déclare énigmatiquement l’apôtre en
I Cor. XV, 29
S’il est très certain que le baptême pour les morts
fut pratiqué dans l’Eglise ancienne, ne résulte-t-il pas d’un malentendu dans
la compréhension de la phrase de Paul pouvant suggérer un baptême en faveur des
morts, lorsque le baptême pratiqué au nom
de Jésus+ Christ, c'est-à-dire dans Sa mort et par voie de conséquence en
Sa résurrection, n’est pas en revanche contraire – quand bien même cette
référence serait insuffisante – à une juste Doctrine.
Au début de l’Eglise, le baptême est reçu au nom de Jésus +Christ. Pierre
l’atteste en déclarant : « Convertissez-vous : que chacun de vous reçoive le
baptême au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés, et vous recevrez
le don du Saint Esprit. » (Actes II, 38) et les convertis
« reçurent le baptême au nom du
Seigneur Jésus » (Actes XIX, 5).
Cette réception du baptême seulement au
nom du Seigneur Jésus se fait dans la mort et la résurrection du Sauveur. L’apôtre
témoigne : « Par le baptême, en sa mort,
nous avons donc été ensevelis avec lui, afin que, comme Christ est ressuscité
des morts par la gloire du Père, nous menions nous aussi une vie nouvelle. » (Romains VI, 4).
Basile de Césarée en son traité Sur le Saint Esprit,
après d’autres comme Origène ou Cyprien, insiste et consacre un chapitre
« à ceux qui disent : il suffit
d’être baptisé dans le Seigneur » en déclarant qu’il convient de
baptiser au nom de la TS Trinité : « Si
donc, au baptême, séparer l’Esprit du Père et du Fils est dangereux pour qui
donne le baptême et inefficace pour qui le reçoit, comment serait-il prudent de
notre part d’arracher l’Esprit au Père et au Fils ? » (XII, 28,
SC n° 17bis, page 347)
Les Canons 49 et 50 des saints apôtres ne
laissent planer aucun doute :
« 49. Si un évêque, ou un prêtre ou un
diacre ne baptise pas, selon la parole du Seigneur "au nom du Père et du
Fils et du saint Esprit", mais au nom de trois pères ou de trois Fils ou
de trois paraclets, qu'il soit déposé.
50. Si un évêque, ou un prêtre ou un
diacre n'accomplit pas les trois immersions d'un seul baptême, mais d'une
immersion au nom de la mort du Seigneur, qu'il soit déposé ; car le seigneur ne
nous a pas dit : baptisez au nom de ma mort, mais : "Allez enseigner
toutes les nations, et baptisez-les au nom du Père et du Fils et du saint Esprit". »
Jean Chrysostome en sa 40° Homélie sur la Première
Epître aux Corinthiens
explique relativement au verset, objet de notre réflexion :
« Après
avoir prononcé ces paroles pleines de redoutables mystères, les règles des
dogmes qu'il faut respecter avec crainte, les lois envoyées du ciel, nous
finissons par ajouter, au moment du baptême, ces paroles que nous ordonnons de
prononcer : Je crois à la résurrection des morts; et c'est dans cette foi- là
que nous sommes baptisés. Ce n'est qu'après cette profession ajoutée aux
autres, que nous sommes plongés dans la source de ces eaux sacrées. Voilà ce
que Paul rappelait aux fidèles, quand il disait : « S'il n'y a pas de
résurrection, pourquoi êtes-vous baptisés pour les morts? » ce qui veut dire,
pour les corps. Car si vous êtes baptisé, c'est que vous croyez à la
résurrection du corps mort, vous croyez qu'il ne reste pas mort. Quant à vous,
c'est par des paroles que vous exprimez là, résurrection des morts ; mais, pour
le prêtre, il a comme une image à lui, et ce que vous avez cru, ce que vous
avez confessé par des paroles, cette image vous en montre la réalité. Vous
croyez sans avoir de signe, et le prêtre vous donne un signe ; vous commencez
par faire ce qui dépend de vous, et alors Dieu vous donne une certitude.
Comment cela ? Par quel moyen? Au moyen de l'eau: Le baptême, l'immersion
suivie du mouvement contraire par lequel on remonte, on sort, c'est le symbole
et de la descente aux enfers, et du retour. Voilà pourquoi Paul appelle encore
le baptême une sépulture : « Car nous avons été ensevelis avec lui par le
baptême pour la mort ». (Rom. VI, 4) »
Ensevelis avec le Christ dans Sa mort, par le
baptême nous ressuscitons à une vie nouvelle, parc ce que l’Esprit Saint ayant
quitté le monde de la Chute, nous retrouvons
par Son retour, notre relation au Père.
Ainsi, si le baptême pourrait n’être pas invalide
dès lors qu’il est accompli au nom de Jésus+ Christ qui institue ce sacrement,
en l’occurrence en faisant référence à Sa mort et Sa résurrection
uniquement, l’Eglise ne saurait oublier
la validité des baptêmes de Désir, et du Martyre (eux acquis sans la
prononciation d’une formule liturgique).
Le sens qu’il échet de donner à la déclaration de
l’apôtre, ne suggère pas au fidèle de baptiser un mort, mais de comprendre que
le baptême délivre le fidèle de la mort née du péché « par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le
péché la mort » (Romains V, 12).
« … que
feraient ceux qui se font baptiser pour les morts? »
Paul précise aux Romains : « Si
par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux
qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils
dans la vie par Jésus Christ lui seul. Ainsi donc, comme par une seule offense
la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice
la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. » (Rom. V, 17,18)
Paul affirme avec justesse, que le
salut opéré par Jésus+ Christ intervient pour tous les êtres. Ne convient-il
pas de comprendre alors que celui qui est baptisé, a pour mission de témoigner
dans le monde, sinon dans tous les
mondes, celui d’agir près des vivants comme près des gisants par la prière et
les bonnes actions, afin de hâte la venue du Jour de Dieu (II Pierre, III, 11, 12), au baptême est lié le devoir d’enseigner
toutes les nations qui ne sont sans doute pas à limiter à ce que nous
percevons, selon que puisque le Christ nous enjoint : « Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et
sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant
au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout
ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à
la fin du monde » (Mat. XXVIII,
18-20)
Jean-Pierre BONNEROT
novembre 01, 2015
Le site livres-mystiques.com revient sur la toile
Quel heureux
événement et avec des ajouts, ce site fort de plus de 50.000 pages avait
disparu de la toile depuis un certain
temps, et ma surprise fut grande de constater qu’il était à nouveau accessible.
Je crois
inutile de dire son contenu, il propose une riche documentation en des domaines
très variés, parfois particuliers en ce qu’ils n’auraient pas tous leur place
sur un site classiquement chrétien.
Je vous
souhaite de faire d’heureuses découvertes :
JPB
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