janvier 23, 2012

La réhabilitation de Galilée



 On pourra lire avec intérêt L´affaire Galilée,  Ed de Paris, sous la direction du Cardinal POUPARD, si la « fiche technique » est la suivante :

« Les pièces de ce dossier complexe, notamment la lettre de Galilée à Christine de Lorraine et la lettre de Bellarmin à Foscarini. Loin de voir dans l’affaire Galilée un simple conflit entre l’Église et la science, il montre que c’est plus l’exégèse biblique qui se trouve ébranlée que la foi elle-même.
Avec l’époque moderne et les découvertes d’un Copernic, d’un Kepler ou d’un Galilée, surgit un débat inédit entre l’astronomie nouvelle et la lettre du texte biblique. Cette controverse, à laquelle participent des hommes comme Bellarmin ou Foscarini, prend un tour dramatique avec la condamnation de Galilée par le tribunal de l’Inquisition, durant la première moitié du XVIIe siècle. Par la suite, l’affaire Galilée va apparaître comme exemplaire des relations difficiles, voire conflictuelles, entretenues par l’Église et la recherche scientifique. Plus de trois siècles après, qu’en est-il réellement, à un moment où l’Église catholique accepte de regarder autrement cet événement historique majeur ? Dirigé par le cardinal Poupard, cet ouvrage livre les pièces de ce dossier complexe, notamment à travers deux textes-clés de Bellarmin et de Galilée. »

L’exégèse biblique selon ce qui est écrit pourra être fortement contestée car, si d’une part c’est l’homme et non les Ecritures qui posa que l’univers reposait sur un système géocentrique dont la planète Terre serait le centre (à l’historien des idées il ne pourra $être conseillé que de lire la vase encyclopédie que constituent les dix volumes du Système du monde, de Pierre DUHEM), d’autre part fut-il pris en considération ce qu’énonce l’Apôtre : « Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été organisés par la parole de Dieu. Il s'ensuit que le monde visible ne prend pas son origine en des apparences. »  (Héb. XI, 3)

JPB