décembre 17, 2010

IVe Dimanche du Temps de l’Avent Année A


IVe Dimanche du Temps de l’Avent
Année A

Références :

« Voici que la vierge concevra et enfantera d’un fils, qu’on appellera Emmanuel, Dieu avec nous » (Is 7.14). Cette affirmation que tous connaissent comme la plus célèbre du prophète Isaïe, qui annonce l’avènement du Messie dans l'histoire de l'humanité, nous fait déjà goûter à l’avance la proximité de ce jour magnifique et merveilleux, le dies natalis de Jésus qui avait été annoncé par toutes les écritures et les prophètes, ce jour qui les achèvera et les mènera à leur réalisation. Notre Dieu s'incarnera et naîtra grâce à la disponibilité généreuse de la « vierge », celle qui depuis l'éternité avait été sélectionnée pour devenir la mère du sauveur. D'une part nous voyons le peu de foi d'Achaz qui refuse la proposition de Dieu de lui demander un signe ; mais d’autre part Dieu insiste pour le lui concéder, afin que la demeure de Dieu parmi les hommes se réalise pleinement (cfr Is 7.10-14).
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ton épouse » (Mt 1.20). Comme dans la lecture du prophète Isaïe, mais d’une manière diamétralement opposée à l'attitude incrédule d'Achaz, nous voyons la pleine adhésion de Joseph : alors qu’il avait décidé dans un premier temps, comme le prescrivait la loi, de renvoyer Marie en secret parce qu'il avait appris sa grossesse soudaine ; devant les paroles rassurantes de l'ange du Seigneur « il fit comme il lui avait été commandé… et prit avec lui son épouse » (Mt 1.24). Tout cela cependant, ne diminue pas la paternité de Joseph, même si ce qui s’était produit était fruit de l'Esprit Saint, mais sa paternité est rehaussée parce que « tu l'appelleras Jésus : c’est lui, en effet, qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1.21). En d’autres mots, grâce à la paternité extraordinaire qu'il acceptera de lui-même, il permettra la réalisation de la promesse de Dieu, de vouloir habiter au milieu de son peuple. Cette grande foi de Joseph nous fait comprendre comment la foi permet même aux choses intimes qui nous appartiennent de prendre une valeur nouvelle. Voilà pourquoi chacun de nous, comme nous le rappelle aujourd'hui « l'apôtre par vocation », doit « arriver à l'obéissance de la foi », pour professer le Christ Jésus (cfr Rm 1.1-7)
En tout cela nous voyons la grande mission que Marie accomplit comme instrument privilégié dans les mains de Dieu, parce que c’est grâce à elle que commence à se réaliser la demeure de Dieu parmi les hommes, quand la première elle devient la demeure du Verbe : « Toi aujourd'hui, oh Marie, tu es devenue le livre dans lequel notre règle est décrite. En toi aujourd'hui s’inscrit la sagesse du père éternel. [...] Oh Marie, mon très doux amour, en toi est écrit le Verbe de qui nous vient la doctrine de la vie. Tu es la table qui nous présente cette doctrine. Je vois que ce Verbe, à peine écrit chez toi, est joint à la croix du saint désir, et que dès qu'il te fut remis, lui fut greffé et inséré le désir de mourir pour le salut de l'homme, pour lequel il s'est incarné ». [1][1] 
Réveillons-nous donc, parce que le Noël du Seigneur est maintenant aux portes, allons à sa rencontre. Il est en train de venir dans sa gloire : écoutons-le, aimons-le et suivons-le!
[1] Catherine de Sienne, Preghiere ed elevazioni, Rome 1920, 118-120.

CONGREGATIO PRO CLERICIS




IRAK : Nous crions "ça suffit !"


 
Nous voulons commencer cette lettre par vous remercier de tous les messages de communion et de solidarité que nous avons reçus. Il y a beaucoup de catastrophes naturelles en ce moment dans le monde qui font des victimes bien plus nombreuses que chez nous, mais la cause n'en est pas la haine, c'est ce qui fait toute la différence.
Notre Église est habituée aux coups durs, mais c'est la leie fois que c'est aussi violent et sauvage et surtout la l"e fois que cela se passe à l'intérieur de l'église. D'habitude, ils font exploser les bombes dans la cour des églises.
L'église Notre-Dame du Salut1 est une des 3 églises syriaques catholiques de Bagdad, la plupart des gens qui la fréquentent sont des chrétiens de rite syriaque originaires de Mossoul ou des 3 villages chrétiens syriaques proches de Mossoul : Qaraqosh, dont sont originaires nos petites sœurs Virgin Hanan et Rajah Nour, Bartolla et Bashiqa dont est originaire soeur Mariam Farah. Grâce à Dieu, aucune d'elles n'a eu de parents proches tués ou blessés gravement.
L'église a été prise d'assaut le dimanche 31 octobre après-midi, juste après le sermon du Père Tha'er qui célébrait la messe. Le Père Wasim, qui est le fils d'une cousine de soeur Lamia, confessait au fond de l'église près de la porte d'entrée, le père Raphaël était dans le chœur. Les attaquants étaient de très jeunes gens (14-15 ans) non masqués, armés de mitraillettes, de grenades et ils portaient une ceinture explosive. Ils ont tout de suite ouvert le feu, tuant le père Wasim qui tentait de fermer la porte de l'église, puis ils ont tiré aveuglément après avoir ordonné aux gens de se jeter à terre, de ne plus bouger et de ne pas crier. Certains ont réussi à envoyer des messages par téléphone portable pour donner l'alerte, mais après, les assaillants tiraient sur toute personne qu'ils voyaient utiliser son portable. Le père Tha'er qui continuait à célébrer a été tué à l'autel dans ses habits sacerdotaux, son frère et sa mère ont été tués également.
Après, cela a été le massacre. Nous ne pouvons pas raconter tout ce que les gens nous ont dit, même les enfants qui criaient
1 Cathédrale Sayidat al-Najat. Plusieurs traductions : Notre Dame du Perpétuel Secours, de la Délivrance ou du Salut.étaient tués. Certaines personnes s'étaient réfugiées dans la sacristie en barricadant la porte, mais ils sont montés sur la terrasse de l'église et ont jeté des grenades par les fenêtres de la sacristie qui sont en hauteur.
Tout ceci laisse à penser que c'était une attaque bien préparée et qu'ils avaient eu de l'aide à l'extérieur. Comment ont-ils pu forcer le barrage de police (dans la rue qui va à l'église) et connaître le chemin de la terrasse, etc.. ?
Ils ont mitraillé également les appareils d'air conditionné pour que le gaz en s'échappant asphyxie les gens qui étaient proches. Ils ont mitraillé la Croix en se moquant et en disant aux gens : « dites-lui de vous sauver » ; ils ont aussi prié l'appel à la prière : Allah akbar, la ilah illallah... et à la fin, quand l'armée a été sur le point d'entrer, ils se sont faits exploser.
L'armée et les secours ont mis presque 2 heures à arriver, ainsi que les américains qui survolaient en hélicoptère, mais l'armée n'est pas entraînée à gérer ce genre de situation et ils ne savaient pas quoi faire. Pourquoi ont-ils mis si longtemps à arriver ?
Tout s'est terminé vers 10h30-llh du soir, cela a duré très longtemps et nous pensons que beaucoup de personnes sont mortes suite à l'hémorragie de leurs blessures.
Après, les blessés ont été emmenés dans différents hôpitaux et les morts à la morgue. Les gens ont commencé à arriver pour savoir ce qui s'était passé et prendre des nouvelles de leurs proches, mais l'église était interdite Si d'accès et les gens ont commencé à aller d'hôpital en hôpital à la recherche de leurs proches. Nous avons vu des gens qui ont cherché leurs proches jusqu'à 4h du matin pour finalement les découvrir à la morgue. Le lendemain ont eu lieu les obsèques dans l'église chaldéenne voisine. L'église était bondée, c'était très impressionnant. Il y avait 15 cercueils alignés dans le chœur, les autres victimes ont été enterrées dans leur village ou séparément, selon les cas.
Des représentants de toutes les communautés chrétiennes ainsi que du gouvernement, étaient là, notre patriarche a parlé ainsi que le porte-parole du gouvernement et un religieux, chef d'un parti islamique (Moammar el Hakim).
La prière a eu lieu dans une grande dignité et sans manifestations bruyantes. Le père Saad, responsable de cette église, avait aidé les gens à prier à mesure qu'ils arrivaient, avant que ne commence la cérémonie
Les 2 jeunes prêtres ont été enterrés dans leur église dévastée. Il y a un cimetière sous l'église. Avant d'être enterrés, on a fait fermer les cercueils dans l'église pour qu'ils lui fassent leurs adieux.
Au début, nous ne savions rien des victimes ; nous ne connaissions personne, directement, sauf le père Raphaël, prêtre très âgé. Nous sommes allées à cet hôpital pour le visiter et visiter les blessés qui y étaient. Ce sont les familles qui nous conduisaient de chambre en chambre, ainsi que les cadres de l'hôpital qui nous indiquaient les blessés. Par hasard, tous étaient des femmes ou des jeunes filles, toutes blessées par balle, ce n'est pas comme une explosion où on peut se faire arracher un bras ou une jambe. Nous sommes restées à côté d'eux sans parler beaucoup, c'était eux qui parlaient ou leur famille : chacun revivait son histoire en nous la racontant. Comme l'attaque a eu lieu un dimanche à la messe, des membres d'une même famille ont été tués ou blessés, certains en protégeant leurs enfants. Nous avons été frappées par leur calme et leur foi quand ils racontaient. Nous sentions que c'était des gens revenus d'un autre monde et qu'à ce moment-là plus rien ne comptait que la rencontre proche avec le Seigneur ; ils ne pensaient plus à rien et priaient seulement, et cela a duré 5 heures...
Le vendredi après-midi, les jeunes de plusieurs paroisses sont venus pour aider à déblayer et nettoyer un peu et, le dimanche suivant, le 7 novembre, tous les prêtres syriens et chaldéens de Bagdad qui étaient libres ont célébré la messe dans cette église vide et dévastée sur une table de fortune. Il y avait peu de monde car cette messe n'avait pas été annoncée. Nous n'y sommes pas allées car nous ne l'avons pas su, c'était très émouvant.
Il y a un sursaut de foi et de détermination surtout chez les prêtres restant à Bagdad qui disent : ils veulent nous chasser et nous exterminer mais nous sommes là et nous resterons, depuis 14 siècles, vous n'avez pas pu en finir avec nous. L'histoire des chrétiens d'Irak est une longue histoire de persécutions, de martyrs, de chrétiens chassés et déplacés.
Nous pensons à la phrase du psaume 69 : « Plus nombreux que les cheveux de la tête, ceux qui me haïssent sans cause » et nous pensons surtout à Jésus, haï sans raison alors qu'il passait en faisant le bien.
Nous terminons cette lettre avec le cri d'un enfant de 3 ans qui a vu tuer son père et qui criait : « ça suffit ! Ça suffit ! » Avant d'être tué, lui aussi ; oui, vraiment, avec notre peuple, nous crions aussi : ça suffit.
Vos petites sœurs de Bagdad, Alice et Martine


Source : OUVREE d’ORIENT, bulletin N° 761, octobre-décembre 2010, pages 431-433





décembre 12, 2010

Deux événements : Un constat et un Devoir


Deux évènements : Un constat et un Devoir


Un constat : 

Assises internationales sur l'islamisation de l'Europe :



Un Devoir : 
Grande neuvaine pour la France :


ON NE PEUT TUER DIEU !



Cet article rappelant une position ancienne de l’Eglise Romaine, mérite que l’on réfléchisse au sens des mots.

Qui peut accuser un être, des êtres d’être « déicide » : Dieu ne peut être tué par l’homme, puisqu’Il est Dieu, Le cardial Jean DANIELOU en revanche avait pour sa part résumé parfaitement résumé la question d’Israël face à Jésus+Christ en écrivant : « Ce n’est pas Israël qui a crucifié Jésus, c’est l’infidélité d’Israël. Et par conséquent ce qui a causé la mort de Jésus, c’est en dernier lieu le péché. » (Dialogue avec Israël,   Paris, La Palatine éd. 1983, p.130)

Cette infidélité d’Israël, n’est-elle pas dans le péché du veau d’or, dont l’éminent kabbaliste Emmanuel LEVYNE laisse clairement entendre qu’Israël n’est toujours pas lavé de son péché


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L'antijudaïsme catholique

  

« Le crucifix est un objet d’horreur aux Juifs.
 La question de l’antijudaïsme est donc toute religieuse,
car le mystère de l'aveuglement de la Synagogue
est un phénomène religieux. »


  C’est en 1890, en août précisément, que le journal La Croix, fondé par les Assomptionnistes, se proclamera « le journal catholique le plus antijuif de France, celui qui porte le Christ, signe d’horreur aux Juifs. »  Mais pour le catholicisme, et ceci le distingue nettement de l’antisémitisme biologique,  le problème Juif est un problème essentiellement religieux et non racial. Les rédacteurs de La Croix au XIXe siècle ne le cachaient pas : «Nous croyons que la question est toute religieuse, car le mystère de la conservation de la race juive au milieu du monde est un phénomène religieux. (…) La question du Christ et du peuple déicide domine de très haut toute cette affaire. »
L’attitude nuisible du judaïsme synagogal avait déjà été notée, non sans une certaine acuité par Joseph de Maistre, lui qui, parmi les auteurs contre-révolutionnaires, fut le premier à s’exprimer sur le sujet, déclarant avec une certaine sévérité : « Les juifs méritent une attention particulière de la part de tous les gouvernements, il ne faut pas être étonné si le grand ennemi de l'Europe les favorise d'une manière si visible.Tout porte à croire que leur argent, leur haine et leurs talents sont au service des grands conjurés. Le plus grand et le plus funeste talent de cette secte maudite, qui se sert de tout pour arriver à ses fins, a été depuis son origine de se servir des princes mêmes pour les perdre. » (Quatre chapitres inédits sur la Russie, Chap. IVe , Vaton, 1859.)
I. Conception catholique de la Question Juive

« Le judaïsme est devenu un antichristianisme. »

  L’ennemi de la chrétienté, en l’espèce la Synagogue, est donc selon Joseph de Maistre, liée à l’esprit satanique de la Révolution qui enrôle tous ceux qui s’opposent à l’Eglise et au règne social de Jésus-Christ.[2] La question, qui est ainsi posée à la chrétienté par le judaïsme, comme nous allons nous en apercevoir, est donc de nature étroitement et strictement spirituelle, effectivement toute religieuse - uniquement religieuse - là est le fond essentiel du problème, pas ailleurs.
Pierre Sorlin, dans son ouvrage très documenté, La Croix et les Juifs, exposa la conception catholique du problème Juif avec clarté : « Cette affirmation est l’une des plus constantes à La Croix. Pendant vingt ans, la Bonne Presse ne cessa de rappeler qu’il existe un problème parce qu’Israël est le ‘‘peuple déicide.’’ » [3]  Tout l’argumentaire des Pères Assomptionnistes fut donc centré sur cet aspect religieux de la question juive, ce qui en faisait bien l’expression d’un antijudaïsme théologique, et non, comme certains l’écrivent trop vite, d’un « antisémitisme » :
« Le peuple déicide s’est séparé des bon anges. Le déicide est, en quelque sorte, la marque de rupture. Dieu avait choisi un peuple pour répandre son Nom, et donner naissance à un Sauveur. Il avait gratifié ce peuple de qualités particulières, et spécialement d’une grande force de résistance à l’adversité. Pour lui permettre de survivre, il avait lui-même rédigé un code destiné à le protéger. (…) Déçus par la pauvreté du Christ, les Juifs le tuèrent et conçurent contre ses disciples une haine inexpiable. » (La Croix, 9 septembre 1896.) 
 II. Israël doit se convertir !
  On le constate, le propre de l’antijudaïsme, s’il n’épargne pas ses violentes critiques à l’égard du Juif talmudique, enténébré par les brouillards de la Synagogue, est convaincu que le retour à la Vérité de l’enfant d’Israël est une bénédiction salvatrice pour lui et pour l’Eglise. A ce titre, lors de la Parousie finale signale La Croix : « les nations infidèles acclameront le Sauveur, et les plus ardents seront les Juifs. » (La Croix, 29 janvier 1892). Ceci participe d’ailleurs de cette conviction, profondément inscrite dans les principes catholiques : « Les Juifs sont les restes du peuple choisi qui doit se convertir aux derniers jours ; l’univers connaît un grand conflit qui ne finira qu’avec le monde, par la conversion d’Israël dispersé. » (La Croix, 28 février 1890). 

La conversion des Juifs
sera la seule solution définitive de la question juive.

Deux principes caractéristiques sont propres à l’antijudaïsme catholique :
 - Les chrétiens ont le devoir de s’attacher à convertir les Juifs. C’est ce que  fit La Croix qui demanda expressément au peuple déicide de se convertir, invitant les catholiques à faire un effort particulier pour cela :
 « On devrait prier pour la conversion des Juifs ; voilà l’œuvre par excellence. La conversion promise des Juifs sera la seule solution définitive de la question juive. » Question juive, cf. Une Croix pour la conversion d’Israël, 29 septembre 1897.
- Le baptême est suffisant pour enlever toutes les tâches :
« Que l’israélite renonce à la foi juive, qu’il revienne au christianisme et aussitôt il efface le signe de malédiction de son âme et de son front. La conversion seule et non le code civil peut effacer la malédiction. Les Juifs convertis qui se rangent sincèrement sous la bannière du Christ, rentrent dans la nation choisie. » La Croix, 6 novembre 1894 – 2 janvier 1897.
 III. L’Antéchrist règnera à Jérusalem


Avant de se convertir les Juifs établiront le règne de l’Antéchrist 

Toutefois, un point est à noter - conforme à l’Ecriture et comme il nous fut donner de le dire dans Le Chef des Juifs : l’Antéchrist - - avant de se convertir les Juifs établiront le règne de l’Antéchrist : « Les Juifs proclameront un jour un faux Christ qu’ils reconnaîtront après avoir repoussé le vrai Christ, et celui-là sera l’Antéchrist, qui dominera le monde et règnera à Jérusalem. Toute l’histoire se déroule pour préparer ce grand drame historique dont nous sommes les acteurs et dans le drame du monde, le Juif jouera, jusqu’à la fin des temps, un rôle principal. La conversion du Juif, c’est-à-dire la fin de la lutte, sera le signe de la fin du monde. » (La Croix, 12 décembre 1883).
Conclusion
  Dieu a confié à Israël une tâche magnifique, et Satan une mission abominable. Tout le problème Juif, l’unique question juive se résume à ce commandement double et totalement contradictoire, qui ne peut se traiter, se penser et se régler, que sur un mode exclusivement et étroitement religieux.
Tout autre tentative, tout essai ou volonté de trouver une solution à la difficulté que représentent la place et le rôle du peuple d’Israël à l’intérieur de l’Histoire, qui ne prendrait pas en compte la dimension authentique de ce problème, se heurterait fatalement comme cela est arrivé d’innombrables fois au cours des siècles, et arrivera de nouveau de façon inévitable, à la force d’un mur formidable. Ce mur, déconcertant et quasi surnaturel, est une représentation  symbolique de celui qui soutenait le Temple de Jérusalem, et  s’il est aujourd’hui de nature spirituelle puisque l’ancien Temple est détruit, il convient  que soit forger un outil particulier pour le tailler afin d’en faire la base de l’édifice consacré à la gloire de Dieu et non de Satan, et cet outil, seul adapté à cette tâche sacrée, a pour nom : la théologie !
Notes.
 1. Bailly, P.,  La Croix, 28 mai 1890.
2. Dieu a désavoué ceux qui ont renié son Fils unique et consubstantiel, “vrai Dieu né du vrai Dieu”, il a donc rompu son Alliance avec eux. Par conséquent, Il a ainsi constaté la stérilité du Judaïsme pharisaïque et rabbinique, qui est aujourd’hui enseigné dans les synagogues, judaïsme qui a tué son Fils, le condamne, le désapprouve, et le “maudit”. De ce fait, il n’y a absolument aucune « fidélité » des descendants d’Abraham à l’égard de Dieu, si ce n’est celle des Juifs qui répondirent à l’attente messianique, c’est-à-dire les Apôtres, les premiers convertis de l’Eglise de Jérusalem. Pour ces Juifs, devenus chrétiens, il ne saurait leur être reproché quoi que ce soit ; ils sont de parfaits chrétiens, membres de l’Eglise, membres du Corps mystique du Christ. Là est la grande différence d’avec l’antisémitisme raciste et biologique, qui s’oppose aux Juifs en raison de leur origine ethnique, ce qui est absolument inacceptable pour la doctrine catholique qui ne reconnaît plus en Jésus-Christ, ni Juifs ni païens, mais seulement des âmes consacrées, par l’eau, le sel et l’Esprit, toutes absolument appelées, par grâce, à la vie divine sans distinction mondaine d’aucune sorte.
3. Sorlin, P., La Croix et les Juifs, Grasset, 1967, p. 132.
Lire :

L’essence religieuse de la Question Juive !



Colloque sur le Crédo


Colloque sur le Credo

Samedi 11 décembre 2010, un colloque sur le Credo a eu lieu à la Cathédrale roumaine des Saints-Archanges (9 bis, rue Jean de Beauvais, Paris 5e). Le colloque a été organisé par le Centre d'études orthodoxes "Dumitru Sataniloae" de la Métropole orthodoxe roumaine. Les conférenciés ont été, dans l'ordre des conférences: Père Noël Tanzacq (pour l'histoire), M. André Lossky (pour la liturgie), Père Marc-Antoine Costa de Beauregard (pour la dogmatique du Père Dumitru Staniloae), Père Job Getcha (pour l'oecuménisme). Quelques 80 personnes y ont participé.

Photos sur le site Web de la Métropole roumaine

Introduction Mgr Joseph

Conférence Père Noël Tanzacq

Conférence M. André Lossky

Questions-réponses après les conférences du Père Noël Tanzacq et de M. André Lossky

Conférence Père Marc-Antoine Costa de Beauregard

Questions-réponses après la conférence du Père Marc-Antoine Costa de Beauregard

Conférence Père Job Getcha

Questions-réponses après la conférence du Père Job Getcha et conclusion par Mgr Joseph


Source : Echo orthodoxe