Un
observatoire veut prévenir l’intolérance envers les chrétiens en Europe
01/11/2010 LA CROIX
Constatant une marginalisation sociale des chrétiens dans le débat public, les conférences épiscopales d’Europe ont soutenu la création d’une plate-forme d’information
Depuis le 1er octobre existe en Europe un « observatoire de l’intolérance et de la discrimination contre les chrétiens ». L’annonce a été faite par le président du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE), le cardinal Péter Erdö, archevêque d’Esztergom-Budapest, à l’issue de l’Assemblée plénière qui s’est tenue à Zagreb (Croatie) du 30 septembre au 3 octobre 2010.
Mais il s’agit d’une structure séparée proposée par Gudrun Kugler, une jeune Autrichienne laïque qui dirige l’observatoire aux côtés de Mgr Andras Veres, l’évêque de Szombathely en Hongrie.
À 33 ans, cette mère de trois enfants a joué un rôle important dans la création de l’observatoire. C’est lors de son travail pour l’ONG Europe for Christ, qui encourage les chrétiens à contribuer au débat public, que Gudrun Kugler explique avoir compris qu’en Europe existait un risque de marginalisation sociale des chrétiens.
Les Chrétiens seront-ils toujours persécutés depuis qu’un
Président Américain pense être la Justice de Dieu ?
Prise d'otages dans une église à Bagdad : 37 chrétiens
tués
Bertrand Métayer | 31.10.2010, 17h47 | Mise à jour : 01.11.2010, 07h46
Cinq à huit terroristes, selon les sources,
auraient péri.
Un groupe de la mouvance d'Al-Qaïda, l'Etat islamique d'Irak (ISI), a revendiqué cette action dimanche et menace désormais l'Egypte d'attaques si elle ne libère pas des musulmanes « emprisonnées dans des monastères ».
Un groupe de la mouvance d'Al-Qaïda, l'Etat islamique d'Irak (ISI), a revendiqué cette action dimanche et menace désormais l'Egypte d'attaques si elle ne libère pas des musulmanes « emprisonnées dans des monastères ».
Des hommes portant des habits militaires
Dans l'après-midi, une source du ministère de
l'Intérieur avait indiqué que quatre hommes armés avaient pénétré dans cette église au
moment de la messe, après avoir tué deux gardes qui protégeaient laBourse de Bagdad, située à proximité.
Incapables de pénétrer dans la Bourse, qu'ils
avaient tenté d'attaquer, et alors qu'arrivaient sur les lieux d'importantes
forces de sécurité, les assaillants ont fait exploser une voiture
piégée, faisant quatre blessés, avant de se diriger en courant vers Notre-Dame
du Perpétuel secours.
«Des hommes, portant des habits militaires, ont pénétré dans l’église avec leurs armes et ont immédiatement tué un prêtre. Je me suis réfugié dans une petite salle où se trouvaient quatre autres fidèles », a raconté un des otages, âgé
de 18 ans, qui n’a pas voulu donner son nom. « Peu après, deux des hommes armés sont entrés dans la pièce, ont tiré en l’air et sur le sol, blessant trois personnes, puis nous ont poussés dans la nef. Il y a eu ensuite des échanges de tirs et nous avons entendu des bruits d’explosions. Des vitres sont tombées sur les gens », a-t-il ajouté.
Vers 20 h 50 (heure locale), les forces de sécurité irakienne ont commencé à donner l’assaut, avec les troupes américaines (qui, malgré la fin de leur mission de combat fin août, peuvent toujours utiliser la force, si elles sont attaquées ou si l’Irak sollicite leur aide).
«Des hommes, portant des habits militaires, ont pénétré dans l’église avec leurs armes et ont immédiatement tué un prêtre. Je me suis réfugié dans une petite salle où se trouvaient quatre autres fidèles », a raconté un des otages, âgé
de 18 ans, qui n’a pas voulu donner son nom. « Peu après, deux des hommes armés sont entrés dans la pièce, ont tiré en l’air et sur le sol, blessant trois personnes, puis nous ont poussés dans la nef. Il y a eu ensuite des échanges de tirs et nous avons entendu des bruits d’explosions. Des vitres sont tombées sur les gens », a-t-il ajouté.
Vers 20 h 50 (heure locale), les forces de sécurité irakienne ont commencé à donner l’assaut, avec les troupes américaines (qui, malgré la fin de leur mission de combat fin août, peuvent toujours utiliser la force, si elles sont attaquées ou si l’Irak sollicite leur aide).
En 2008, 40 chrétiens tués
«C'est une situation très triste qui confirme la
situation difficile dans laquelle vivent les chrétiens dans ce pays»
a déploré, dimanche soir, le porte-parole du Vatican Federico Lombardi.
«La France condamne fermement cette action
terroriste qui fait suite à une campagne de meurtres et de violences ciblées et
qui a déjà fait plus 40 morts parmi les chrétiens en Irak», a déclaré dans un
communiqué le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
Le 12 octobre dernier, à l'occasion du synode
sur le Moyen-Orient au Vatican, l'archevêque de Kirkouk s'était inquiété de
l'«exode mortel» des chrétiens d'Irak, affirmant que ceux-ci veulent «vivre en
paix et en liberté au lieu de survivre». Les catholiques en Irak sont passés de
2,89% de la population en 1980 (378 000) à 0,94% en 2008 (301 000).
Fin 2008, une campagne de meurtres et de
violences ciblées avait fait 40 morts parmi les chrétiens, entraînant le départ
de Mossoul de plus de 12 000 d'entre eux. Les diverses communautés se rejettent
la responsabilité de ces attaques.
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