KAFALA : ESCALVAGE PRONE AU NOM DU CORAN ?
Pourquoi donc les musulmans iraient contre des préceptes qu’ils
prétendent venir de Dieu, puisque le Coran les conforte, dans les bienfaits qu’Allah
leur procure en ayant des esclaves ?
Le Coran énonce donc en faveur de ses fidèles :
16.71. Dieu a favorisé certains d'entre vous
plus que d'autres, dans la répartition de Ses dons. Or, ceux qui ont été
favorisés ne sont nullement disposés à se démettre du surplus de leurs
richesses au profit de leurs esclaves, au point que maîtres et esclaves y
deviendraient tous égaux. Renieraient-ils donc les bienfaits de Dieu?
30.28. Dieu vous propose un exemple tiré de
vous-mêmes. Seriez-vous disposés à associer vos propres esclaves dans les biens
que Nous vous avons octroyés, de manière à en faire vos égaux et à les craindre
comme vous vous craignez vous-mêmes? C'est ainsi que Nous détaillons les signes
pour des gens qui raisonnent.
Pourquoi les esclavagistes d’Arabie choisissent-ils des
esclaves venant d’Indonésie par exemple qui est un pays musulman ? Le
Coran n’a pas fini de nous instruire :
2.221. N'épousez pas les femmes idolâtres tant qu'elles
n'ont pas acquis la foi. Une esclave croyante est préférable à une idolâtre
libre, même si celle-ci a l'avantage de vous plaire. Ne mariez pas vos filles
aux idolâtres tant qu'ils n'ont pas acquis la foi. Un esclave croyant vaut
mieux qu'un négateur libre, même si ce dernier a l'avantage de vous plaire, car
les négateurs vous convient à l'Enfer, alors que Dieu, par un effet de Sa
grâce, vous invite au Paradis et à l'absolution de vos péchés. Dieu explique
avec clarté Ses versets aux hommes, afin de les amener à réfléchir.
Lorsque cette parole qui en saurait venir de Dieu, énonce :
70.29. ceux qui veillent à leur chasteté,
70.30. en n'ayant de rapports qu'avec leurs femmes ou leurs
esclaves, auquel cas, ils n'encourent aucun blâme
Aucun blâme ne saurait donc être
prononcé à l’encontre du maître, notamment violant son esclave, selon ce rappel
des versets coraniques :cette prédication de Mahomet au nom de ce qu’il
ose nommer Dieu, ne peut que consterner l’homme de Foi, l’agnostique, l’athée.
II
A la différence de ceux qui s’opposent et ne veulent
reconnaître le salut opéré par Jésus+Christ, l’Apôtre pour sa part affirme :
Vous tous en effet, baptisés dans le Christ,
vous avez revêtu le Christ : il n'y a ni
Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme ;
car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus. (Galates
III, 27,38)
L’Apôtre
ne la même Epître ajoute : “ Et la preuve
que vous êtes des fils, c'est que Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son
Fils qui crie : Abba, Père Aussi n'es-tu
plus esclave mais fils ; fils, et donc héritier de par Dieu. Jadis, dans votre
ignorance de Dieu, vous fûtes asservis à des dieux qui au vrai n'en sont pas ;] mais maintenant que
vous avez connu Dieu ou plutôt qu'il vous a connus, comment retourner encore à
ces éléments sans force ni valeur, auxquels à nouveau, comme jadis, vous voulez
vous asservir ? » (Galates iv; 6-10)
Le Christianisme s’oppose donc à
l’idée d’une quelconque forme d’esclavage, l’homme étant devenu libre, connaît
en veant à Jésus+Christ « la liberté de la gloire des enfants de Dieu” ainsi que le souligne l’Apôtre
(Romains VIII, 21), et “Enfants, et donc
héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ” (Romains VIII, 17)
Quel
est cet héritage ? A Gethsémani; le Christ ne prie pas pour me monde mais pour
les hommes : “C'est pour eux que je prie
; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, car ils sont
à toi” (Jean XVII, 11).
Convient-il
de rappeler que la mission confiée à Adam était de garder et cultiver le Jardin
d’Eden ? En l’espèce, maintenant que l’homme n’est plus esclave mais libéré du
joug de la chute, il lui revient d’agir
pour le monde, ce monde qu’il entrainait sans sa chute, ce monde qui ne saurait
de surcroît connaître – quelle qu’en soit la forme – un quelconque esclavage
donc, conséquence de la Chute maintenue par ceux qui s’opposent au Rédempteur.
Les esclavagistes
d’Arabie mutilent une domestique indonésienne et tuent une autre
Depuis quelques jours, une immense vague d'indignations envahie l’Indonésie (le plus grand pays musulman) après la révélation dans un journal local The Jakarta Post l’affaire de la jeune domestique indonésienne horriblement mutilée par l'épouse de son employeur, en Arabie Saoudite.
Le Président indonésien
, Bambang Yudhoyono, a annoncé ce vendredi, 19 novembre 2010, à
l'issue d'une réunion ministérielle, craindre le décès d'une seconde
domestique des suites de sévices subis en Arabie Saoudite, quelques jours après
l'hospitalisation d'une autre domestique torturée dans le royaume.
Kikim Komalasari, originaire
de l'île de Java, serait morte des suites de sévices subis dans la ville
d'Abha, où elle travaillait depuis juin 2009, selon le ministre du Travail et
des Migrations indonésien, Muhaimin Iskandar.
M. Iskandar a précisé que
son gouvernement allait lancer "un examen approfondi" pour "déterminer
du bien fondé de continuer ou non" de laisser partir des travailleurs
indonésiens en Arabie Saoudite et aux Emitats, où ils sont plus d'un million.
Le gouvernement a d'ores et
déjà dépêché des enquêteurs sur place pour enquêter sur l’affaire
de la première domestique torturée et celle de la seconde
domestique qui serait déjà morte.
L'Indonésie va envoyer sa
ministre chargée des Femmes en Arabie Saoudite pour suivre les deux enquêtes
Le président Susilo Bambang
Yudhoyono a évoqué la possibilité d'interdiction de l'émigration vers les pays
"non coopératifs et non transparents".
Selon les autorités
indonésiennes, sur les quelque 2,67 millions de travailleurs indonésiens
officiellement enregistrés à l'étranger en 2010, 4 882 ont signalé des cas de maltraitance,
de torture ou de viol en 2009, contre 3 470 en 2008.
Les abus contre les travailleurs domestiques passent sous
silence dans le monde arabe et muslman. Depuis quelques années les abus
et les tortures commis contre les femmes et les enfants domestiques
originaires d’Indonésie, de Malaisie, du Maroc, des Philippines et du Sri Lanka
se sont multipliés en en Arabe saoudite.
En Aout 2010, la police du Sri Lanka a déclenché une enquête sur un couple de saoudiens qui auraient torturé leur femme de ménage, lui insérant 24 clous dans les mains, les jambes et le front.
En Aout 2010, la police du Sri Lanka a déclenché une enquête sur un couple de saoudiens qui auraient torturé leur femme de ménage, lui insérant 24 clous dans les mains, les jambes et le front.
La victime, une mère de
famille de 49 ans, est retournée dans son pays natal après avoir séjourné cinq
mois en Arabie Saoudite pour travailler comme aide ménagère. C’est après qu’elle
se soit plainte de douleur que sa famille a décidé de la conduire chez le
médecin. Des radiographies ont montré que la dame portait à l’intérieur de son
corps de dizaines de clous, répartis tant dans sa main que sa jambe et même son
front. La mère de famille a subi une intervention chirurgicale pour lui retirer
les pièces de métal.
Selon une responsable du
Bureau du travail à l’étranger du Sri Lanka, les Saoudiens auraient inséré 24
clous dans le corps de la bonne en réaction aux plaintes de celle-ci, qui
disait que sa charge de travail était trop lourde. L’aide ménagère a confié que
les clous étaient enfoncés dans sa chair alors qu’ils étaient chauds.
En Arabie saoudite
(berceau de la civilisation de l’islam ; svp) les pauvres
travailleurs pauvres domestiques originaires de l'Inde, du Pakistan ou du Sri
Lanka sont confrontés à un vaste éventail d’abus très graves et sont
systématiquement exploités au travail.
Les principaux abus dont ils
sont victimes incluent , en autres, les abus physiques et sexuels,
la séquestration, le non-paiement de leurs salaires, la privation de nourriture
et de soins médicaux, des heures de travail excessivement longues sans journée
de repos. Ces conditions de travail proches de l’exploitation pure et simple
font souvent du travail domestique l’une des pires formes modernes d’eclavage.
Les travailleurs domestiques sont souvent les otages d’agents du travail et
d’employeurs sous le régime connu par le nom de parrainage « kafala »
(1).
L’esclavage reste une
tradition très répandue en Arabie. Cette population d’esclave (à majorité
asiatique) est très importante, surtout dans les grandes villes saoudiennes
comme Riyad, Dammam, Médine ou Al Khobar. Posséder un esclave est un moyen
d'afficher sa réussite sociale aux yeux de tous en Arabie saoudite.
Tunis
(1) La kafala est un concept juridique
reconnu par le droit islamique.C’est un moyen de « protection » ou de
placement dans une famille pour la servir. La famille devient
propriétaire de la personne, ce qui en fait une esclave .Le Koweït, le pays du
Moyen-Orient qui affiche le taux le plus élevé d'employées domestiques par
citoyen, a annoncé le 26 septembre 2010 qu'il abolirait le système de
parrainage (kafala) en février 2011
Source : La poule déchaînée – 21 novembre 2010
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