Vos propos sont justes, merci. Il convient toutefois de distinguer l’appel de Dieu ou le sentiment et le désir d’être appelé au sacerdoce avec l’appel de l’évêque qui lui est le terme qui s’applique à la vocation.
Le problème des vocations, du « manque de vocations » relève de la responsabilité de l’Eglise et de ses évêques.
Il ne s’agit pas de défendre un rite ou une habitude, mais l’Eglise aujourd’hui et depuis un certain temps, - si l’on excepte bien entendu de « saints prêtres » -, croit-elle dans le Sacré et manifeste-t-elle le Mystère au travers des sacrements ?
Le Mystère ne se confond pas avec des actes, des gestes qui relèvent du symbolique : l’Eglise Apostolique et Indivise ne peut agir, célébrer, croire, à la manière des assemblées protestantes qui perdirent le Sacré.
Dans ces conditions, - comme vous le dites, le prêtre n’est pas une assistante sociale et n’a pas à se mêler de politique -, comment peut réagir celui que Dieu appelle, qui a une conscience du Sacré, mais constate que l’Eglise a perdu cette conscience du Sacré pour n’envisager que trop souvent des sermons relevant du sociétal, s’occupant plus de ce qui appartient à César, en n’estimant pas fondamental donc, plus utile, de rappeler les bases même de notre Foi.
L’homme a besoin du Sacré, d’avoir conscience de la transcendance, de participer autant que faire se peut au Mystère, attendu que l’Eglise dans son collège épiscopal ne propose rien de tout cela, l’être se dirigera au mieux dans les courants d’Eglises Apostoliques fidèles à la Foi des Pères, au pire dans les méandres de chemins qui ne nient pas les champs spirituels mais ne peuvent proposer les grâces sacramentelles.
La problématique de vocations semblant absentes, relève d’un choix politique du collège épiscopal : l’Eglise n’a pas à s’allier au monde mais a pour vocation e convertir le monde à Dieu !
Que l’Eglise revienne à la Foi des Pères, rappelle les vérités de la Foi, et nombreux seront ceux qui ayant entendu l’appel de NSJ+C, se manifesteront pour répondre à l’appel de leur évêque.
Combien de prêtres, comme vous, au sein de l’Eglise agissent ainsi en Pasteur d’âmes, certes il y beaucoup d’appelés et peu d’élus…, en l’état actuel de l’Eglise – plus protestante que catholique, au sens donné à ce termes par St Vincent de Lérins – ne convient-il pas plutôt de prier pour l’Eglise, que pour les vocations ?
Cette Eglise trop soumise à César et oublieuse de la Foi des Pères, ne s’achemine-t-elle pas vers une Eglise des catacombes ?
http://www.theologica.fr/index.htm
JPB
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