octobre 19, 2009
Miracle eucharistique Pologne 2008
Miracle eucharistique Pologne 2008
(et réflexion proposée sur ce phénomène)
Le 12 octobre 2008, un prêtre qui donnait la communion à l'église Saint-Antoine de Sokolka en Pologne (diocèse de Bialystok) a laissé tomber à terre une hostie consacrée. Elle a été aussitôt mise dans une custode qui a été placée dans le tabernacle. Après la messe la custode a été apportée à la sacristie et mise en sécurité. Le 19 octobre, la custode a été ouverte, et l'hostie paraissait rouge comme de sang.
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> Le 7 janvier, un fragment de l'hostie a été prélevé et examiné, indépendamment, par deux professeurs de la Faculté de médecine de Bialystok. Tous deux ont conclu dans une déclaration commune que « selon notre opinion, l'échantillon qui nous a été envoyé pour examen ressemble à un tissu de myocarde, du moins, de tous les tissus organiques, c'est ce à quoi il ressemble le plus ».
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> La commission qui avait été nommée par la curie métropolitaine de Bialystok pour s'occuper de l'affaire affirme après enquête qu'il s'agit bien de l'hostie originelle et qu'aucune tierce personne n'a pu interférer.
> Le dossier a été transmis à la nonciature de Varsovie.
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> La Société rationaliste de Pologne a demandé à un procureur de lancer une enquête, soulignant que ce tissu cardiaque pouvait appartenir à une personne récemment décédée et qu'il était nécessaire d'établir son identité afin d'écarter la thèse d'un meurtre...
> sources:
> http://www.polskieradio.pl/thenews/national/artykul117747_religious_miracle_in_eastern_poland.html
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> http://breviarium.blogspot.com/2009/10/eucharist-miracle-in-sokolka-curia.html
Bonjour,
Les manifestations attribuées à Dieu dans le cadre des pensées religieuses, des religions et pour le Christianisme des Eglises, - pour l’historien des idées -, relèvent toujours d’une dépendance à une « Culture » propre, à des dépendances liées à la pratique spirituelle et/ou la théologie manifestées par le lieu du miracle.
Si, – et avant d’entrer dans le vif de notre réflexion proposé comme objet de débat -, on constatera qu’historiquement les stigmates dans l’Eglise Latine seront reconnues ou constatées pour la première fois en faveur de François d’Assise, le principe des stigmates existeraient aussi dans l’Islam mais ne concerneront pas les mêmes lieux du corps chez certains mystiques musulmans, par ailleurs, dans la tradition de l’Eglise d’Orient, il est de mémoire plus souvent fait référence à l’apparition d’icônes, lorsque dans l’Hindouisme et à la même époque en 1995, dans tous les temples consacrés à Ganesh, les statues de cette divinité, au même moment, boivent le lait présenté en offrande.
Il est ainsi certain qu’il échet de comprendre un miracle ou une manifestation spirituelle, comme l’expression d’un signe pour le croyant, sa nature divine ou non étant un autre point relatif au phénomène, les prodiges ne venant pas obligatoirement de Dieu.
Relativement aux miracles eucharistiques, l’examen de ces derniers a permis de les classer en trois grandes catégories :
- les hosties sanglantes qui témoignent généralement d’une profanation
- les hosties changées en chair ou en sang qui témoignent généralement d’un doute soit de la part du célébrant soit d’une utilité à prouver la réalité de la Présence
- les hosties demeurées intactes suite à un incendie par exemple ou d’un événement extérieur à la présence de fidèles, sans que leur substance apparente ne change.
Cette classification sera bien entendu soumise à des cas exceptionnels modifiant la présente analyse, sans infirmer par cette observation l’analyse des historiens relatant ce phénomène.
Sur la phénoménologie mystique, pourquoi ne pas engager un débat ?
JPB
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