février 28, 2009
La Lumière preovenant du Tombeau
La lumière sainte provenant du Tombeau de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ
Les pélerins voyageant à Jérusalem, depuis les temps anciens et jusqu'à maintenant, affirment unanimement que le jour du Samedi Saint, le Feu sacré apparaît sur le Tombeau de Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Des milliers de pèlerins pieux, affluant chaque année des pays du monde entier, de tous peuples et confessions chrétiennes, et de beaucoup d'autres, même non chrétiennes, s'empressent, depuis des temps reculés et jusqu'à maintenant, vers Jérusalem, pour y vénérer le Tombeau du Seigneur, tout particulièrement le jour du Samedi Saint. Ce jour-là, selon le témoignage de tous les voyageurs, depuis des temps anciens, chaque année et jusqu'à maintenant, le feu incréé apparaît sur le Tombeau de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ, à 8 heures ou, selon notre heure, à deux heures de l'après-midi.
Dès le vendredi, les Turcs, sous la domination desquels se trouvent Jérusalem et l'Eglise du Tombeau du Christ, éteignent les lumières dans toute l'Eglise (et dans les temps anciens, aussi dans Jérusalem et même chez les Turcs) ; Ils bouclent les portes du Tombeau du Seigneur et y apposent le sceau turc; quant au patriarche, le jour même où le feu s'allume, il est soumis publiquement à une fouille devant tout le peuple par les officiels turcs, en présence d'une garde turque importante, et ensuite seulement, accompagné de cette même garde et des officiels, en présence des chrétiens de toutes confessions et des infidèles, ayant été publiquement revêtu de ses vêtements sacerdotaux et publiquement fouillé, il pénètre dans la grotte du Tombeau du Seigneur (kouvouklia), d'où les Turcs retirent alors le sceau.
Les plus anciennes informations sur le feu sacré, selon l'affirmation de l'Archimandrite Léonide, proviennent de l'antiquité la plus profonde (1).
Les écrivains grecs, rappelant cet événement, se reportent, en témoignage de cette ancienneté, aux écrits des Pères de l'Eglise : Grégoire de Nysse et Jean Damascène qui, comme on le sait, sont allés eux-mêmes à Jérusalem; le premier, dans sa seconde homélie sur la Résurrection, écrit : " Pierre, ayant vu de ses propres yeux, mais aussi par hauteur d'esprit apostolique que le Tombeau était illuminé, alors que c'était la nuit, le vit par les sens et spirituellement." Le second, dans ses chants liturgiques, fait souvent mémoire de la lumière brillant miraculeusement sur le Saint Tombeau. Ainsi par exemple: "Pierre, s'étant rapidement approché du Tombeau, et ayant vu la lumière dans le sépulchre, s'effraya." (2)
Parmi les écrivains occidentaux, favorables à la profonde antiquité de l'apparition du feu sacré, A.S. Narov mentionne le moine latin Bernard, au IXème siècle, et Baronius : "Le Samedi Saint, écrit Bernard, la veille de Pâque, au moment du service matinal à l'église dans le Temple du Tombeau du Seigneur, le Patriarche transmet le feu à l'Evêque et enfin à tout le peuple, afin que chacun puisse allumer ce feu dans sa maison. Le Patriarche actuel est Théodose (853-879); il a été élevé à cette dignité pour sa piété".
Le Pape Urbain II, lors du concile des Croisés à Clermont, dans son discours à la foule immense rassemblée devant lui, proclama, entre autres, ceci : "En vérité, dans ce Temple (le Tombeau du Seigneur), Dieu repose; jusqu'à présent, Il ne cesse d'y manifester des miracles car, aux jours de Sa Passion, alors que toutes les lumières sont éteintes au-dessus de Sa tombe et dans l'église, soudain, les lampadas éteintes se rallument. Quel cœur, si endurci soit-il, ne s'attendrirait pas devant une telle manifestation! ". Le chroniqueur de l'Eglise romaine Baronius témoigne : "Les chrétiens occidentaux, ayant repris Jérusalem aux Sarrazins, virent un miracle lorsque, le Samedi Saint, les bougies s'allumèrent d'elles-mêmes auprès du Tombeau du Seigneur. Ce miracle se produit là-bas habituellement."(3)
Parmi les écrivains orthodoxes grecs, le Patriarche Nectaire a noté son témoignage sur le feu sacré, et ce témoignage a été utilisé par Arsène Soukhanov dans son "Proskinitarié "(cahier 17). Quant aux témoignages de nos pèlerins-écrivains russes, ils sont exposés ici; le plus ancien est celui de l'Higoumène Daniel, qui se trouvait à Jérusalem (1093-1112) sous le règne de Sviatopolk Ysiaslavitch. En ce temps-là, peu après les croisades, régnait à Jérusalem le roi Baudouin 1er, un catholique. Par le récit de Daniel, nous apprenons que Baudouin 1er était présent à l'apparition de la Lumière Sainte et reçut de l'Evêque une bougie, l'Evêque étant orthodoxe, et non catholique, malgré le fait que Baudouin lui-même fût catholique et Jérusalem pris par les Croisés-catholiques, et sous obédience du Pape. Il y eut sans doute des expériences, où le feu ne descendit pas sur les Evêques catholiques, et c'est pourquoi ce droit a été donné aux orthodoxes. Et maintenant encore nous voyons, par les dires du Métropolite Mélétios, vicaire du Trône Patriarcal de Jérusalem, qu'entrant dans le sépulcre, il ne vit pas le feu durant un long moment (Voyage de Barbara Brune de Saint Hyppolite). Depuis des temps lointains, Arméniens et Coptes prennent part à ce triomphe et croient en la miraculeuse manifestation de l'apparition du feu...
Il est fort à propos de citer ici le témoignage du pèlerin Hiéromoine Mélétios, et d'autres encore, sur la tentative des Arméniens de chasser les chrétiens orthodoxes du Temple de Jérusalem, pour recevoir par leurs propres hiérarques le feu incréé de la "kouvouklia". Cette tentative se termina en miracle. Effectivement, les Grecs ne furent pas admis par le pacha turc, qui avait été acheté pour de l'argent, et ils se tenaient hors du temple devant les portes closes. "Lorsque approcha l'heure à laquelle avait habituellement lieu le miracle, soudain, un des piliers qui se trouvent dans le mur, devant les Portes Saintes, se fendit et la Lumière s'en échappa. Voyant cela, le Patriarche (orthodoxe) s'avança avec précaution et alluma les bougies - les Arméniens, quant à eux, raconte plus loin le hiéromoine Mélétios, ignorant tout à fait que la lumière sainte était descendue chez les orthodoxes, l'attendaient pour eux à l'intérieur du Tombeau, clamant consciencieusement, d'une voix forte, comme des Baalatim. Mais les Turcs qui gardaient le Saint Portail, voyant un tel miracle, ouvrirent les portes aussitôt. Le Patriarche entra dans le Temple avec les orthodoxes, proclamant : "Qui est le Dieu grand, sinon notre Dieu ? Tu es Dieu, qui fait des merveilles !" et la suite ... Les Turcs, présents lors du miracle, crurent. Y eut-il un signe, semblable ou non, avec les latins et autres chrétiens, nous l'ignorons.
Les Arabes, dans un enthousiasme religieux, courant autour de la kouvouklia, s'exclamaient : "Vola dinn, Illa dinn, l'-Messia !", ce qui veut dire : " Il n'y a pas de foi véritable, hors la foi orthodoxe."
Un écrivain russe connu, qui fut plus tard ministre de la Culture, A.S. Norov, assistant en 1835 à Jérusalem à la descente du feu sacré, de même que le pieux André Nicolaïevitch Mouraviev ont décrit avec art l'apparition du feu sacré ainsi que leur voyage.
L'apparition du feu sacré même est rapportée par les différents voyageurs, de diverses façons. Certains le décrivent précédé de l'apparition d'un nuage, d'autres, ne parlant pas de cela, le disent provenant directement du Tombeau du Seigneur; certains pèlerins le voient bleu, devenant ensuite très clair et brillant et d'autres, le figuraient comme étant rouge. Parmi les derniers pèlerins, André Nicolaïevitch Mouraviev, de bienheureuse mémoire, écrit : " Sur le Tombeau du Seigneur, on dépose auparavant du coton, avec lequel on ramasse le feu sacré, qui apparait, dit-on, par petites étincelles sur la plaque de marbre sur le Tombeau du Seigneur."
A.S. Norov le décrit ainsi : "J'ai vu comment le Métropolite, âgé, s'étant penché pour pénétrer par l'entrée basse, arrivé dans la grotte, se jeta à genoux devant le Saint Tombeau, sur lequel rien n'était déposé, qui était complètement nu. Une minute ne s'était pas écoulée, que l'obscurité s'inonda de lumière, et le Métropolite sortit vers nous avec un bouquet de bougies flamboyantes."
Le Hiéromoine Mélétios, pieux starets de Sarov affirme que l'apparition de feu sacré ne provient pas, semble-t-il, d'ailleurs que précisément du Tombeau lui-même, qui aurait été sanctifié par le Corps du Christ, qui le fait sourdre chaque année en signe de vérité et de rectitude de foi. N'ayant pu être personnellement témoin de l'apparition du feu, le Hiéromoine Mélétios rapporte les paroles de l'Archevêque Missaïl, dont c'était alors le service : " Etant entré, lui dit l'Archevêque Missaïl, à l'intérieur du Saint Tombeau, nous voyons sur tout le couvercle de la tombe une lumière scintillante, comme si y étaient répandues de minuscules perles de verre, d'apparence blanche, bleue, écarlate, et d'autres couleurs, qui ensuite, se fondant les unes avec les autres, rougeoyaient et se transformaient en feu; mais ce feu, durant le temps nécessaire à lire sans hâte quarante Kyrie Eleison, ne produit pas de brûlure et ne consume pas, et les candélabres et bougies préparés s'y allument : mais par ailleurs, ajoute l'Archevêque, comment et d'où cela provient, je ne saurais le dire".
Une telle diversité dans les récits sur la couleur de la Lumière Sainte et la façon dont elle apparaît, démontre la véracité et la sincérité de ceux qui les ont écrits. Et tous les récits des témoins oculaires se rejoignent dans la même constatation : le feu incréé apparaît chaque année le Samedi Saint, et ce jusqu'à présent.
Contre les fausses allégations des vieux-croyants, prétendant que, dès le temps du Patriarche Nikon, il n'y eut plus d'apparition du feu sacré, il suffit de dire que dans le "Livre sur la Foi", imprimé à Moscou en 1648 et respecté par eux, au temps du Patriarche Joseph, il est indiqué, au chapitre premier, sur l'Eglise de Sion, que chaque année, le Samedi Saint, on peut voir sur le Tombeau Du Seigneur la Lumière Sainte, et un peu plus bas, il y est démontré que cette Lumière apparaîtra sur le Tombeau du Christ jusqu'à la fin des temps.
"C'est une joie de voir, écrit le moine Parféni, qu'à présent, bien qu'à contrecœur, les autres chrétiens respectent la foi orthodoxe, et jettent leurs regards sur les orthodoxes comme sur un soleil très clair, car ils espèrent tous recevoir par eux, la grâce de la Lumière Sainte."(2)
Concernant les infidèles, ou ceux qui auraient été contaminés par les faux enseignements actuels, nous demandons, ainsi qu'à tous les lecteurs de lire les récits qui suivent, de les comparer et vérifier, et qu'ils ne soient pas incrédules, mais qu'ils croient.
Philippe M. Abdoulovsky.
Le jour du Samedi Saint à Jérusalem d'après les récits de pèlerins anciens et actuels. Centre d'entr'aide chrétienne, Tambov, 1903
Traduit du russe par N.M.Tikhomirova.
Notes:
^ 1) L'Archimandrite Léonide avait publié ses notes dans le "Douchepoliesnoié Tchenié" en 1863, n°2, 3 et 4, sous le nom de "Moine pèlerin"
^ 2) Voici ce qu'écrit encore le moine Parféni à propos de Jérusalem:
^ "Et encore, voici le plus magnifique et le plus merveilleux : chaque année, le soir du Samedi Saint, sur le Tombeau apparaît un feu, mieux, une lumière sainte, qui l'emplit et toutes les lampadas suspendues autour s'allument à ce feu et brillent plus clair. Mais apprends comment cela se passe, écoute : cette grâce arrive et le miracle apparaît par les prières du saint et orthodoxe Patriarche de Jérusalem, lorsqu'avec la foule il fait trois fois le tour du Tombeau en chantant : "Ta Résurrection, ô Christ Sauveur, les Anges la chantent dans les cieux, et nous sur la terre, rends-nous dignes de Te glorifier d'un cœur pur !" Ayant accompli cela, le Patriarche entre à l'intérieur du Sépulcre et les très belles bougies de cire blanche sont allumées par lui à cette lumière. Puis il en sort, s'assied à l'endroit qui lui a été préparé, et toutes les personnes rassemblées s'approchent et de même allument leurs bougies à celles que tient dans ses mains le Patriarche."
Cited from: La lumière sainte provenant du Tombeau de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus Christ // LA VOIE ORTHODOXE N°11, HIVER 1996Switch to English-languager versionÏåðåéòè ê Ðóññêîÿçû÷íîé âåðñèè
Photo added by the editor of www.holyfire.org
Un physicien russe a pour la première fois établi la preuve de décharges électriques pendant la descente du feu sacré au Saint Sépulcre à Jérusalem
A Moscou, dans le cadre des entretiens pédagogiques de Noël, dans la section « christianisme et science » ont été présentés pour la première fois les résultats d’une expérience scientifique réalisée par des chercheurs russes en 2008 le jour du samedi saint à l’église du Saint Sépulcre (église de la Résurrection, ndr) à Jérusalem .
André Volkov, physicien et mathématicien de l’institut d’énergie atomique Kourchatov, a raconté comment il a lui-même entrepris de mesurer les vibrations à ondes longues de basse fréquence à l’église pendant la descente du feu sacré.
A l’aide d’appareils spécifiquement adaptés à l’expérience, le chercheur a fait des mesures pendant près de six heures et demie dans l’église avant de la descente du feu sacré, puis il a passé plusieurs mois à les analyser.
André Volkov considère que la différence entre les données obtenues le jour de la descente du feu sacré et celles obtenues la veille témoigne d’un « véritable miracle ». En outre, selon lui « l’analyse des fissures sur le pilier situé à l’entrée de l’église laisse penser qu’elles n’ont pu se produire qu’à la suite d’une décharge électrique ».
Cette idée est soutenue par Eugène Morozov, spécialiste mondial de la mécanique des déformations. Tout en admettant que « d’un point de vue strictement scientifique, une mesure unique ne peut rien prouver véritablement », Volkov a déclaré qu’il assumait pleinement la responsabilité de ses résultats et qu’il était prêt les présenter. « Si vous me demandez, en tant que scientifique, si c’est [un miracle], je vous répondrai que je ne sais pas » - a-t –il ajouté.
A son tour, Alexandre Moskovskij, professeur à l’université Saint Jean le Théologien à Moscou, et adjoint du président de la commission du Patriarcat de Moscou pour l’analyse des phénomènes miraculeux, a déclaré que « A. Volkov a fait un exploit scientifique en faisant pour la première fois dans l’histoire une véritable travail de recherche sérieux et fiable sur le feu sacré ».
Le feu sacré descend depuis des siècles dans l’église du Saint Sépulcre à Jérusalem à la veille du jour de Pâques orthodoxe. Les chrétiens d’Orient sont convaincus que ce miracle témoigne de la vérité de la foi orthodoxe, d’autant plus qu’il n’est jamais arrivé que le feu sacré ne descende pas à Pâques. Pour les croyants, le fait même de la descente du feu sacré est une preuve incontestable à opposer aux arguments des athées.Source: Interfax (traduit du russe pour Orthodoxie.com par L. D.-V.)
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