avril 12, 2021

HOMÉLIE - Mettez vos mains dans son côté !

 

  Merci pour vos homélies toujours fondamentales et nécessaires en ce monde qui a perdu la Foi même parmi des élus, s’il était possible.

I

En ce monde  d’une part déchristianisé, d’autre part où tant d’être souhaiteraient  recevoir des sacrements mais peuvent en être empêchés, ainsi en est-il des malades, des personnes trop isolées et inconnues, des détenus, par exemple.

S’il est de fait que le sacrement est dépendant d’une matière, par la Prière, la Grâce de Dieu  peut-elle s’opposer à l’expression de Son Amour ? La conscience du  mystère des Grâces surérogatoires acquise par l’Eglise Priante, Souffrante et Militante, invite tous les Chrétiens dans leur prière, tous les prêtres dans la célébration de la Sainte Messe, à demander à Dieu que ceux qui pourraient être empêchés à recevoir un sacrement Désiré, puissent, selon leur tension vers Dieu, recevoir la Grâce du sacrement espéré : Dieu ne s’oppose jamais à la Charité.

Cette prière, cette action en ce temps où l’Eglise est empêchée pour accompagner, n’est pas réservée aux seules personnes vivantes de notre vie visible et empêchées, mais aussi à tous ceux qui quittèrent ce monde et qui purent ne pas bénéficier des prières pour les défunts.

L’Eglise reconnaît le baptême de Désir, certes le plus important des sacrements sans doute, mais « le bon larron » bénéficie de la Grâce suprême d’être avec NSJ+C immédiatement en Son paradis. Ce Désir ne peut-il ne s’appliquer qu’au baptême ? Il ne s’agit pas pour autant de s’en remettre à La Grâce si l’on n’a aucune entrave à recevoir des mains du prêtre un sacrement, car cela reviendrait d’une certaine façon à tenter de tenter Dieu, et il ne s’agit pas de laisser faire à l’Esprit ce que l’on peut faire soi-même.

II

Avant d’envisager de bénéficier de l’expérience de La Présence, pour écouter NSJ+C afin que cela ne soit pas une situation de jugement, - comme rappelé déjà en d’anciennes  propositions de commentaire évoquant une anecdote livrée par Mgr Antoine BLOOM en son beau livre L’école de la prière -, ne convient-il pas que nous écoutions notre conscience et avec une suffisante attention pour entendre ce que pourrait nous dire notre ange gardien ?

Union dans la prière,

http://www.theologica.fr/index.htm

 

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