novembre 28, 2018

Errare humanum est, perseverare diabolicum Jusqu’où va aller la destruction de l’Eglise Byzantine par Constantinople ?


Qu’attendent les Eglises Byzantines pour réagir face aux agissements de celui qui sous prétexte de disposer d’une préséance d’honneur, agit – contrairement aux canons de la tradition byzantine – à la manière d’un Pape.


Il n’aura pas suffi à cet évêque de provoquer de graves remous dans l’Eglise orthodoxe en voulant reconnaître des mouvements schismatiques contre une Eglise canonique reconnue par ses sœurs dans ce litige ukrainien : https://theologie-et-questions-disputeses.blogspot.com/2018/10/il-aura-dechire-la-robe-sans-couture.html il lui faut maintenant dissoudre l’Archevêché des églises orthodoxes russes en europe occidentale : https://orthodoxie.com/le-patriarcat-oecumenique-vient-de-dissoudre-larcheveche-des-eglises-orthodoxes-russes-en-europe-occidentale/


Ces agissements qui ne sont que les prémices sans doute d’autres actions, détruisent non pas seulement le principe de collégialité propre à la tradition byzantine, mais aussi, si j’ose dire, l’âme de l’Eglise Orthodoxe au plan spirituel, et sa structure au plan visible.

Il est une urgence pour les Eglises Byzantines de réagir, il leur échet de dire et juger si l’évêque de Constantinople doit être déposé, faisant droit notamment au 51° canon de Saint Basile le Grand (troisième lettre) énonçant : « De ce que tout clerc qui a fauté subira la déposition :A propos des clercs, les canons parlent d'une manière indéterminée, ordonnant que les clercs fautifs ne subiront qu'une seule peine, la suspense de leurs fonctions, soit qu'ils occupent un grade dans la hiérarchie, ou qu'ils accomplissent un service qui ne comporte pas l'imposition des mains. »

Toutefois, l’Eglise Byzantine en sa collégialité, envisagera-t-elle de se prononcer face à l’attitude « césaro-papiste » de l’actuel évêque de Constantinople, ne pas le faire sera entériner une modification fondamentale de la tradition byzantine, mais c’est l’Histoire qui apportera sa réponse.


Jean-Pierre BONNEROT

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