janvier 20, 2012

LA GNOSE AU NOM MENTEUR ?


Le blog La Question propose comme nouvel article ; « La Gnose au nom menteur ! »


 Déjà, et il conviendra de répondre, ce blog avait exposé un grands nombre d’erreurs concernant la Franc-Maçonnerie, en invoquant son origine « diabolico –judaïque », alors que tous les historiens sérieux savent que la Franc-Maçonnerie était Catholique, que d’une part ce n’est qu’avec la révolution Andersonienne de 1723 ? Que le Catholicisme et par voie de conséquence la Foi dans l’Eglise Indivise furent t presque totalement abandonnés par le jeu de pasteurs Protestants au profit  de l’idée d’un Grand Architecte de l’Univers qui aujourd’hui est qualifié d’Etre suprême par la Grande Log Unie d’Angleterre, lorsque de seconde part après les Protestants, les Juifs furent admis dans cette nouvelle FM à compter seulement de la Révolution Française.

Sur le plan des idées et de l’idéal maçonnique, en une autre circonstance, je reviendrai pour exposer ce qu’était l’    Ancienne Maçonnerie avec les Anciens devoirs, par opposition à la Révolution Anbdersonienne qui interdira tout disc ours religieux au sein des Loges…

Au terme  Gnose, à la décharge de l’auteur de l’article,  souventes fois et spécialement chez les universitaires, le terme fut mal défini, parce que ceux qui s’occupaient de l’histoire des idées n’étaient pas des théologiens.

Il est habituel de classer comme système gnostique ou comme Gnose, les pensées hétérodoxes de « philosophes » si j’ose dire considérés comme païens (il resterait là aussi à s’entendre sur le sens de ce terme…), alors que la quête d’une certaine Connaissance se rattache à l’acquisition de la Sagesse, cette Sagesse qu’évoque l’Apôtre :

 « Pourtant, c'est bien une sagesse que nous enseignons aux chrétiens adultes, sagesse qui n'est pas de ce monde ni des princes de ce monde, voués à la destruction. Nous enseignons la sagesse de Dieu, mystérieuse et demeurée cachée, que Dieu, avant les siècles, avait d'avance destinée à notre gloire. » (I Cor ; II, 6,7).


La Gnose devient un état, être Gnostique, au sens où l’entendirent Evagre le Pontique, Syméon le Nouveau Théologien et l’ensemble des Pères, c’est - autant que faire se peut- se rapprocher de La Présence, prendre Conscience de La Présence, et finalement le Gnostique pourra dire avec Paul :

« Je vis, mais ce n'est plus moi, c'est Christ qui vit en moi. » (Gal. II, 20)


JPB