avril 12, 2021

Une Eglise qui ne croit pas dans La Grâce

 

 L’article récent concernant un événement relatif à la garde à vue de deux ecclésiastiques pour avoir célébré la Sainte Messe sans masque : https://www.20minutes.fr/justice/3016783-20210408-coronavirus-paris-deux-ecclesiastiques-garde-vue-apres-messe-paques-masque n’a pas pour vocation de souligner combien cet Etat socialiste et christianophobe donne une fois encore des ordres pour gêner  des ecclésiastiques, mais il expose d’une manière bien plus dramatique, la perte dans la Foi et l’ignorance de la Grâce par l’Eglise Romaine.

« Nous nous désolidarisons totalement de ce type de comportement, qui n’est pas conforme aux règles données par le gouvernement » déclarait la chargée de la communication du  diocèse de Paris et son évêque annonçait « l’ouverture d’une procédure canonique  à l’encontre du curé de l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile. »

Mgr AUPETIT est médecin de formation, sa réaction réduit le Mystère du Sacrement  Eucharistique, à la communion d’une assemblée, horizontalité construite  par et entre les assistants à une cérémonie,  qui ne fait pas de place à la verticalité du Mystère, où le célébrant dans un temps  hors du temps, consacre les Saintes Espèces, Sacrifice propitiatoire en communion avec l’unique Sacrifice  expiatoire.

Si donc cette Eglise avait conscience et du Mystère de la Grâce et de La Présence  réelle dans la Sainte Eucharistie, elle n’engagerait pas de son côté donc, une procédure contre ces ecclésiastiques.

Cet évêque, cette Eglise, ne savent pas que la Sainte Messe rend le lieu sacré, plus sacré encore que lors et par sa Dédicace : il est vrai que tous ces rites, toute cette conscience du Sacré ne sont plus de mise au sein de cette Eglise qui ne conçoit plus l’ancienne Messe Basse où le célébrant savait qu’il priait avec l’assemblée des anges, des saints, des martyrs, et de toutes les personnes de bonne volonté s(‘unissant à sa prière, mais tout cela suppose de croire dans la Communion des Saints !

Les Byzantins communient tous  avec la même cuillère… L’Histoire  ne relate pas qu’un fidèle de l’Eglise Byzantine se soit trouvé malade après la Sainte Communion !

Cet évêque qui est censé représenter et diriger un diocèse, en agissant comme il le fait, privilégie le profane au détriment du spirituel et manifeste le Doute qui s’oppose à la FOI !

Où va cette Eglise, qui a perdu toute conscience du Sacré, de La Présence et de La Grâce : elle n’est pas catholique au sens donné par St Vincent de Lérins, pourra-elle revenir à la Foi des Pères ???

 

Jean-Pierre BONNEROT

HOMÉLIE - Mettez vos mains dans son côté !

 

  Merci pour vos homélies toujours fondamentales et nécessaires en ce monde qui a perdu la Foi même parmi des élus, s’il était possible.

I

En ce monde  d’une part déchristianisé, d’autre part où tant d’être souhaiteraient  recevoir des sacrements mais peuvent en être empêchés, ainsi en est-il des malades, des personnes trop isolées et inconnues, des détenus, par exemple.

S’il est de fait que le sacrement est dépendant d’une matière, par la Prière, la Grâce de Dieu  peut-elle s’opposer à l’expression de Son Amour ? La conscience du  mystère des Grâces surérogatoires acquise par l’Eglise Priante, Souffrante et Militante, invite tous les Chrétiens dans leur prière, tous les prêtres dans la célébration de la Sainte Messe, à demander à Dieu que ceux qui pourraient être empêchés à recevoir un sacrement Désiré, puissent, selon leur tension vers Dieu, recevoir la Grâce du sacrement espéré : Dieu ne s’oppose jamais à la Charité.

Cette prière, cette action en ce temps où l’Eglise est empêchée pour accompagner, n’est pas réservée aux seules personnes vivantes de notre vie visible et empêchées, mais aussi à tous ceux qui quittèrent ce monde et qui purent ne pas bénéficier des prières pour les défunts.

L’Eglise reconnaît le baptême de Désir, certes le plus important des sacrements sans doute, mais « le bon larron » bénéficie de la Grâce suprême d’être avec NSJ+C immédiatement en Son paradis. Ce Désir ne peut-il ne s’appliquer qu’au baptême ? Il ne s’agit pas pour autant de s’en remettre à La Grâce si l’on n’a aucune entrave à recevoir des mains du prêtre un sacrement, car cela reviendrait d’une certaine façon à tenter de tenter Dieu, et il ne s’agit pas de laisser faire à l’Esprit ce que l’on peut faire soi-même.

II

Avant d’envisager de bénéficier de l’expérience de La Présence, pour écouter NSJ+C afin que cela ne soit pas une situation de jugement, - comme rappelé déjà en d’anciennes  propositions de commentaire évoquant une anecdote livrée par Mgr Antoine BLOOM en son beau livre L’école de la prière -, ne convient-il pas que nous écoutions notre conscience et avec une suffisante attention pour entendre ce que pourrait nous dire notre ange gardien ?

Union dans la prière,

http://www.theologica.fr/index.htm