décembre 03, 2011

LA CONTRITION PEUT-ELLE S’ACCOMPLIR PAR PROCURATION, HORS D’UN ACTE HEROIQUE ET SANS ETRE DEMANDEE PAR CELUI QUI DOIT ETRE PARDONNE ?


Si le Judaïsme envisage que l’on puisse expier une faute par le seul fait qu’une autre   personne se chargera – sans même prévenir l’auteur de la  faute ou lui demander son acquiescement – de demander pardon, et cela sans action de surcroît en réparation, le Christianisme pour sa part et plus exigent :

 

Des personnalités juives s'excusent auprès du Patriarche de Jérusalem...

  
Vendredi dernier, un groupe de personnalités publiques et d'intellectuels juifs a rendu visite visite au chef de l'Église orthodoxe grecque à Jérusalem avec un objectif simple en tête, demander pardon. Le groupe a pris la décision suite à un rapport dans Haaretz (en hébreu : הארץ, Le Pays), il y a environ deux semaines décrivant la pratique de certains jeunes clercs ultra-orthodoxes juifs de cracher lorsqu'ils passent près du clergé dans la rue.



Un membre de la délégation, le rabbin Arik Ascherman, qui est secrétaire général de Rabbins pour les Droits de l'Homme, a noté que le jour de Yom Kippour, les Juifs, traditionnellement expient les transgressions entre eux et Dieu, mais les torts commis entre personnes ne peuvent pas être expiés, même par Dieu, jusqu'à ce que le contrevenant demande pardon. Ascherman a ajouté que dans les contacts avec le clergé chrétien et musulman, les rabbins de son groupe condamnent ces actes de crachats.



La délégation a rencontré dans la vieille ville de Jérusalem le Patriarche de l'Eglise orthodoxe grecque, Théophile III, qui a parlé de ce phénomène de crachat, avec lequel lui et ses collègues du clergé ont été confrontés, mais il a dit que dans le christianisme, c'était considéré comme une bonne action de montrer de la retenue dans de telles circonstances. Dans cet esprit, a-t-il ajouté, il a également recommandé à ses collègues de faire preuve de retenue. Il a déclaré que le crachat était un reflet de l'ignorance de la part de gens qui ne comprennent pas vraiment la signification de la religion et de la foi.



Parmi les membres de la délégation juive de Jérusalem, il y avait l'adjoint au maire Yosef («Pepe») Alala de la faction Meretz et les membres de conseil municipal du Meretz Laura Wharton et Meir Margalit. "Puisque que nous aimons cette ville, nous avons senti que tout ce qui se passe ici nous concerne", a déclaré Margalit. "Nous sommes venus pour nous excuser, malgré le fait que nous n'avions aucun rôle dans les crachats, car nous croyons en la responsabilité mutuelle."

Margalit remarqua que presque tous les membres de la délégation qui a rendu visite au Patriarche grec orthodoxe sont nés à l'étranger. "Nous croyons avec ferveur que ce que les Juifs ultra-orthodoxes font aux chrétiens ici, les chrétiens le font aux Juifs de la Diaspora. Nous savons ce qu'ils ressentent et nous avons promis que dans l'Etat juif de telles choses ne se reproduiront pas."



La semaine prochaine, une délégation similaire doit rendre visite à des représentants de l'Eglise orthodoxe arménienne, dont le clergé a aussi connu le phénomène des crachats.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après l'article d'Oz Rosenberg

Journal Haaretz 23 novembre 2011

cité par Mystagogy



décembre 02, 2011

Le Mystère des grâces surérogatoires


VATICAN – Benoît XVI : hier comme aujourd’hui, le sang des martyrs touche le cœur de l’homme et le rend fécond

Agenzia Fides, le 1 décembre 2011

Cité du Vatican (Agence Fides) – « L’annonce de la nouveauté chrétienne, de la beauté de la foi dans le Christ a besoin de personnes qui, au travers de la cohérence de leur vie, de leur fidélité témoignée si nécessaire jusqu’au don d’elles-mêmes, manifestent le primat absolu de l’Amour par-delà tout autre exigence ». C’est ce qu’affirme le Saint-Père Benoît XVI dans son message à la XVI° Séance publique des Académies pontificales dédiée au thème : « Témoignages et témoins. Les martyria et les champions de la foi » qui s’est tenue dans l’après-midi du 30 novembre. Le Pape souligne : « Si nous observons avec attention l’exemple des martyrs, des courageux témoins de l’antiquité chrétienne tout comme des très nombreux témoins de notre époque, nous nous apercevons que ce sont des personnes profondément libres, libres de compromis et de liens égoïstes, conscients de l’importance et de la beauté de leur vie et en cela capables d’aimer Dieu et leurs frères de manière héroïque, en traçant la mesure élevée de la sainteté chrétienne ». S’attardant sur le thème choisi pour la Séance publique, le Pape souligne l’importance de l’historicité du christianisme, « son entremêlement continuel avec l’histoire pour la transformer en profondeur grâce au levain de l’Evangile et de la sainteté vécue et témoignée ». L’étude attentive des témoignages du passé permet en effet « de redécouvrir de nombreux aspects de la vie des générations précédentes tout comme de l’expérience de foi des antiques communautés chrétiennes ». Parmi les sites archéologiques dont émergent les signes de la présence chrétienne, le Souverain Pontife a cité en particulier la Terre Sainte et la ville de Rome où les martyria « non seulement attestent une présence chrétienne générique mais constituent surtout un fort témoignage des chrétiens et de ceux qui ont donné leur vie pour le Christ, les martyrs… Les très nombreuses interventions monumentales et artistiques dédiées aux martyrs attestées par les recherches archéologiques et par toutes les autres recherches qui y sont liées, proviennent d’une conviction toujours présente au sein de la communauté chrétienne d’hier et d’aujourd’hui : l’Evangile parle au cœur de l’homme et se communique surtout au travers du témoignage vivant des croyants ».
Enfin, Benoît XVI a souligné que « aujourd’hui encore, l’Eglise, si elle veut parler efficacement au monde, si elle veut continuer à annoncer fidèlement l’Evangile et faire sentir sa présence amicale aux hommes et aux femmes qui vivent leur existence en se sentant « pèlerins de la vérité et de la paix » doit se faire témoin de la crédibilité de la foi y compris dans les contextes apparemment les plus difficiles ou les plus indifférents à l’annonce évangélique. C’est-à-dire qu’elle doit savoir offrir des témoignages concrets et prophétiques au travers de signes efficaces et transparents de cohérence, de fidélité et d’amour passionné et inconditionné au Christ, accompagnés d’une authentique charité et de l’amour pour le prochain. Hier comme aujourd’hui, le sang des martyrs, leur témoignage tangible et éloquent, touche le cœur de l’homme et le rend fécond, capable de faire germer en lui une vie nouvelle, d’accueillir la vie du Ressuscité pour porter la résurrection et l’espérance au monde qui l’entoure ». (SL) (Agence Fides 01/12/2011)


novembre 27, 2011

LE TALMUD ET LES CHRETIENS


Les traductions ne sont peut-être pas exactement conformes, si je me réfère à l’édition du Traité du Sanhédrin que je possède toutefois, « le texte internet »  demeure fidèle à l’esprit du traité.

Selon cet article :


Et cet autre élément :


il ne serait pas inintéressant de rechercher et  constater sans nul doute,  les  points de convergence entre l’Islam et le Judaïsme, dans leur rejet commun du Christianisme.