Le blog La
Question propose comme nouvel article ; « La Gnose au nom menteur ! »
Sur le plan des idées et de l’idéal maçonnique, en
une autre circonstance, je reviendrai pour exposer ce qu’était l’ Ancienne Maçonnerie avec les Anciens
devoirs, par opposition à la Révolution Anbdersonienne qui interdira tout disc
ours religieux au sein des Loges…
Au terme Gnose, à la décharge de l’auteur de l’article,
souventes fois et spécialement chez les
universitaires, le terme fut mal défini, parce que ceux qui s’occupaient de l’histoire
des idées n’étaient pas des théologiens.
Il est habituel de classer comme
système gnostique ou comme Gnose, les pensées hétérodoxes de « philosophes »
si j’ose dire considérés comme païens (il resterait là aussi à s’entendre sur
le sens de ce terme…), alors que la quête d’une certaine Connaissance se
rattache à l’acquisition de la Sagesse, cette Sagesse qu’évoque l’Apôtre :
« Pourtant, c'est bien une sagesse que nous enseignons aux chrétiens adultes,
sagesse qui n'est pas de ce monde ni des princes de ce monde, voués à la
destruction. Nous enseignons la sagesse de Dieu, mystérieuse et demeurée
cachée, que Dieu, avant les siècles, avait d'avance destinée à notre gloire. » (I Cor ; II, 6,7).
La Gnose
devient un état, être Gnostique, au sens où l’entendirent Evagre le Pontique, Syméon
le Nouveau Théologien et l’ensemble des Pères, c’est - autant que faire se peut-
se rapprocher de La Présence, prendre Conscience de La Présence, et finalement
le Gnostique pourra dire avec Paul :
« Je vis, mais ce n'est plus
moi, c'est Christ qui vit en moi. » (Gal. II, 20)
JPB
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