décembre 26, 2010

Deux miracles de St Seraphim


Le manteau

Un jour, alors que j'étais en visite au monastère de Sarov, ils m'ont donné le manteau du Père Séraphim, celui qu'il portait durant sa vie, pour me couvrir pendant la nuit.

Toute la nuit je ne pus dormir, parce que j'entendais un chant céleste. Au matin, j'ai dit à un moine que je n'avais pas pu dormir et que j'avais entendu un chant céleste remarquable.

Le moine m'a dit: "Peu importe à qui que nous le donnons, ce manteau provoque toujours ce même effet que vous avez connu. "



"Bois de l'eau de ma source!"

Au cours de l'année 1950, j'ai eu une grave maladie du foie. Une ou deux fois par année, j'ai eu des crises aiguës à cause de calculs. L'année 1953 a été la plus difficile: j'ai eu des attaques quotidiennes de douleur. Il me fut difficile de travailler 8 heures par jour dans un poste où j'avais beaucoup de responsabilités.

Je ne pouvais même pas penser à une pension d'invalidité, parce que je devais m'occuper de ma mère malade, qui vivait dans la banlieue. Les fréquentes visites avec de lourdes valises que je lui rendais, ne faisaient qu'augmenter mes douleurs.

Enfin, ce fut l'été, et le moment de prendre mes vacances tant attendues. Mais juste avant, j'ai eu un moment d'inquiétude, et dès le début une attaque a commencé, qui a duré 5 jours. Je me suis retrouvé sans aucune assistance médicale et sans analgésiques. Les pierres sont sorties, et une inflammation du foie a commencé. J'étais si faible, que je ne pouvais guère prendre soin de ma mère malade.

Le soir, couché dans le lit, j'aimais à lire mon livre préféré, "La vie du Saint Père Séraphim de Sarov." Une fois, à la lecture d'une de ses nombreuses guérisons, je me suis adressé au saint dans mes pensées avec approximativement ces paroles: " Tu as guéri beaucoup de gens, pourquoi ne pas me guérir moi, car tu vois combien je souffre, mais je dois travailler pour les autres. "

À ce moment-là, j'ai vu saint Séraphim debout à côté de moi, avec mon regard intérieur. Il a appuyé sa grande croix de cuivre contre mon foie malade, et j'ai entendu sa voix, en moi: "Maintenant, bois l'eau bénite de ma source, et ensuite tu seras complètement rétabli."

J'avais l'habitude d'analyser mes expériences spirituelles, de manière à ne pas tomber dans la tentation, c'est pourquoi j'ai pensé que cela ne pouvait être que le produit de mon imagination, en raison de l'influence de ce que je venais de lire. Les derniers mots, "bois de l'eau de ma source» m'ont troublé plus que tout. D'où pourrais-je obtenir de l'eau, si j'étais à Moscou, et que je savais qu'il était interdit d'approcher de la source?

Mais les paroles du staretz sont devenues réalité merveilleuse le jour suivant: j'ai reçu une bouteille d'eau bénite, apportée ce jour-là de Sarov. Les gens qui me l'ont donnée avaient obtenu cette eau complètement par hasard. "

En un mot, j'ai vécu un miracle, j'ai bu l'eau et, depuis lors, je n'ai pas de douleurs et je ne cesse de remercier le cher staretz pour cette guérison miraculeuse.


Version française Claude Lopez-Ginisty d'après

http://www.fatheralexander.org/booklets/english/chudesa_e.htm#_Toc75662184



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