mai 06, 2013
avril 08, 2013
février 24, 2013
La kabbale et le mal
La kabbale et le mal
Une fois n'est pas coutume, cette réflexion sur la kabbale, alors que ce blog ne s'occupe que du Christianisme.
JPB
Une fois n'est pas coutume, cette réflexion sur la kabbale, alors que ce blog ne s'occupe que du Christianisme.
JPB
janvier 22, 2013
La lettre de Mgr Augustine Di Noia à Mgr Bernard Fellay
TRADITION ET
NOSTALGIE
Si au regard de la vraie Tradition - (dont la référence
n'est pas St Pie V et/ou le concile de Trente) - Vatican II est de nature à poser de réels problèmes face à ce que constitue l'Eglise
Indivise, il n'en demeure pas moins que la Fraternité dont SS le Pape de Rome
souhaita le retour au sein de son Eglise, avec ses positions et son isolement
finira par devenir ce que les historiens
nomment "une petite Eglise" au mieux, un cercle fermé et
refermé sur lui-même au nom d'une vérité qui reste à définir.
L'abbé Georges e Nantes, si critiqué, a pu s'opposer à Vatican
II et ses conséquences mais il ne quitta jamais son Eglise, et par l'ensemble
de ses publications et conférences, a défendu ses thèses, sans donc provoquer
un schisme et en acceptant les méchantes condamnations de Rome qu'il ne
méritait pas ! A ce bon théologien, aucune
main Romaine ne fut tendue !
Il convient de distinguer en effet la Tradition de la
nostalgie.
Les réformes liturgiques par exemple opérées par St Pie V
constituent une révolution bien plus importante face à la Liturgie
antérieure, comparativement à la réforme
de Paul VI face à St Pie V : certes les traditionalistes méconnaissent la
Tradition Liturgique, oubliée en effet depuis des siècles. La vérité est-elle
dans la Tradition de l'Eglise Indivise d'avant Pie V ou dans la nostalgie de
baigner encore dans des cérémonies qui émurent une enfance aujourd'hui qui
n'est plus nôtre ? La Messe révèle-t-elle une communion symbolique, seulement la transsubstantiation, encore
d'autres choses en outre, dont l'actualisation du Huitième Jour ?
En matière de dogme, le problème se pose dans la définition
et la conscience de ce qu'est l'Eglise. Si l'Eglise est une simple assemblée de
fidèles (orientation plutôt protestante)
ou si l'Eglise est une conséquence de la double Pentecôte, Johannique
(Jean XX, 19-23) et des Actes , où l'Esprit Saint ayant été reçu par les
Apôtres, il sont appelés à témoigner, enseigner, baptiser; l4eglise étant alors
sous la dépendance de ce retour de l'Esprit Saint avec toutes les conséquences
qui en résultent.
Il est très certain que ces deux conceptions de l'Eglise
amèneront des compréhensions différentes du Dogme, mais que l'on ne s'y trompe
pas, l4glise ne débute pas avec la scolastique, SS Benoît XVI ne manque pas de
rappeler et lier le Magistère aux Pères de l'Eglise, et la lecture,
l'approfondissement des leçons des Pères, cela n'est pas réservé à l'Orient
Chrétien.
JPB
La lettre de Mgr Augustine Di Noia à Mgr Bernard Fellay
janvier 21, 2013
janvier 04, 2013
Les Rois Mages représentent devant l’Incarnation, notre pauvreté
Matthieu rend compte de la présence de Mages venus d’Orient
adorer le Sauveur, ces hommes dépositaires des sciences de leur temps
n’ignorent point qu’il s’agit de Jésus, Vrai Homme et Vrai Dieu.
Péladan n’a pas manqué de rappeler: « L'adoration des Mages signifie l'abdication
des ésotérismes devant l'incarnation de la Vérité » (1). Les Mages déposent
l’or, l’encens la myrrhe aux
pieds du Christ Jésus, et Irénée de
Lyon en donne pour sens : « la myrrhe signifiait que c'était lui
qui, pour notre race humaine mortelle, mourrait et serait enseveli; l'or, qu'il
était le Roi dont le règne n'aurait pas de fin Luc 1,33; l'encens, enfin, qu'il était le Dieu qui venait de se
faire connaître en Judée Ps 76,2,
et de se manifester à ceux quine le cherchaient point Is 65,1; Rm 10,20 (Irénée, Contre les Hérésies Liv.3
ch.9,2. »(2).
Les Mages se
détournent de leur ancienne croyance, par ce qu’ils reconnaissent en Jésus l’enfant
divin, ils Lui offrent, conformément aux pratiques rituelles de l’ancienne
Egypte, l’or qui est la représentation de la chair imputrescible du corps
d’éternité des dieux, symbole de la vie éternelle ; la myrrhe, substance servant tout à la fois de base pour
l’embaumement, symbole de la victoire sur la mort, qui servait aussi à oindre les statues divines ;
l’encens permettant, d’apaiser les dieux mais aussi d’entrer en communication
avec le divin, symbole de la transcendance. Rejetant alors toutes leurs
anciennes croyances, les Mages s’en retournent par un autre chemin et le sens de
cet autre chemin n’est-il pas celui de Notre Seigneur disant : « Je suis le chemin, la vérité et la
vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jn XIV, 6). Maxime de Turin,
en son Homélie sur l’Epiphanie expose
que les Mages « ne vivant plus dans
la même religion, ils abordèrent un autre chemin de retour et une autre manière
de vivre. Car, avant de voir le Christ, l’étoile avait conduit les mages comme
des homes religieux venant pour un hommage ; mais une fois qu’ils eurent
vu le Seigneur et cru en Lui, la foi les ramena à leur patrie comme des adeptes
du Christ. » (3).
Grégoire le Grand en sa 10°
Homélie prononcée le 6
janvier 591, souligne l’importance de cet autre chemin :
« 7. Les
mages nous donnent encore une leçon très importante en revenant dans leur pays
par un autre chemin. En effet, ce qu’ils font sur l’avertissement qu’ils ont
reçu nous indique ce que nous devons faire. Notre pays, c’est le paradis, et
une fois que nous connaissons Jésus, il nous est interdit d’y retourner par le
chemin que nous avons suivi en venant. Car nous nous sommes éloignés de notre
pays par l’orgueil, la désobéissance, la poursuite des biens visibles et
l’avidité à goûter les nourritures défendues. Mais pour y revenir, il faut les
larmes, l’obéissance, le mépris des biens visibles et la maîtrise des appétits
de la chair. C’est donc bien par un autre chemin que nous retournons dans notre
pays, puisque nous étant éloignés des joies du paradis par les plaisirs, nous y
sommes ramenés par les lamentations. » (4)
Grégoire le Grand introduit ce rapport symbolique entre
cette autre route prise par les Mages qui se sont dépouillés en offrant tous
leurs trésors au Vrai Dieu et Vrai Homme et notre devoir de retrouver le chemin
du ciel. : les Mages abdiquent leurs anciennes croyances en reconnaissant
l’Incarnation de Dieu, par la Nouvelle Alliance, il nous revient, à
l’instar de ces témoins, de revenir à Dieu.
Le do ut des :
« je donne afin que tu donnes » des anciennes croyances est remplacé par
le don total, absolu qui est l’acte d’Amour entraînant
La pauvreté conçue comme un engagement – le refus du monde
matériel pour le paradis – ce qui n’était pas dans les croyances de l’Egypte
ancienne où seul le prêtre initié, le pharaon, étaient les seuls garants de
l’ordre universel. Avec l’offrande des Mages à l’enfant Jésus, tout homme
devient acteur œuvrant pour le rétablissement du monde d’avant la Chute.
Les trois
tentatives de tentation de Jésus au Désert
exorcisent nos chutes successives par le refus du Fils de l’Homme à
succomber en une actualisation alors
éternelle, à ces dernières : ce sera la première défaite de Satan.
-
A la manducation de l’Arbre comme expression de
la vie humaine voulant être indépendante de
la vie Divine, le Christ répond : « L'homme ne vivra pas
de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.” ( Mt. IV,4)
-
A l’idée de l’homme pensant pouvoir soumettre la Grâce
selon ses désirs, accéder au ciel par la futilité d’une tour, expression d’une
voie d’orgueil, le Christ répond : « Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.” ( Mt. IV, 7)
-
Au
constat que la Chute de l’homme entraîna le monde sinon une grande partie de la
Création à être provisoirement sous la dépendance de Satan, expression de l’illusion
Faustienne, le Christ répond : “Retire-toi,
Satan! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras
lui seul.” (Mt. IV, 10)
Si la
pauvreté matérielle ne permet pas la présence de l’orgueil, la
désobéissance, la poursuite des biens visibles et l’avidité à goûter les
nourritures défendues, comment répondre à cette interrogation formulée dans la
mystique juive : « Or, comme
les péchés sont plus graves chez les riches à cause de leur orgueil qui fait
défaut aux pauvres, où est [9a] la
justice de Dieu qui fait mourir de faim les pauvres et laisse vivre les riches, afin qu’ils continuent à
pécher ? » (5)
A la question posée par le Zohar, le Judaïsme répond par la
Tsédaka qui est le Devoir de Charité, le Christianisme par la Communion des
Saints vivifiée par la Charité.
Comment acquérir le ciel qu’évoque Grégoire le Grand
? A cette question posée par l’homme courant après le Christ pour obtenir une
réponse, “Jésus, l'ayant regardé, l'aima, et lui dit: Il te manque une chose;
va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans
le ciel. Puis viens, et suis moi. Mais, affligé de cette parole, cet homme s'en
alla tout triste; car il avait de grands biens.” (Mc,
X, 21,22)
Il
conviendrait de parvenir à cette pauvreté, qui n’est pas obligatoirement
matérielle, mais peut relever de l’ordre spirituel : “ Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux!” (
Mt. V,3)
Clément
d’Alexandrie introduira dans l’Eglise ancienne, la problématique de la richesse
et de la pauvreté par son homélie Quel
riche peut être sauvé (6), la
fortune n'est pas un obstacle au salut si l'on voit dans son possesseur un
simple usufruitier (7). De plus, si l'on en fait un sage emploi, elle est un
bien pour le pauvre et même pour le riche. Cette Homélie est importante, Eusèbe
l’évoque en ces termes : « Quant
à Clément, il indique également ce temps et il ajoute un récit très nécessaire
à ceux qui aiment entendre des choses belles et profitables, dans son ouvrage
intitulé : Quel riche est sauvé Prenez cette histoire et lisez-la donc telle
qu'il l'a écrite » (8)
Quelle est cette pauvreté que manifestent les Mages
repartant sans aucun bien terrestre, cette pauvreté liée à une richesse devenue
partage, don envers le prochain, mais non abandon de ce qui fut reçu (Mt.
XXV , 14-31), richesse et pauvreté s’entrecroisent telle la Lumière et la
Ténèbre, le jeune homme riche n’avait pas répondu à l’appel de Son Maître, ce
que firent les Apôtres tels Pierre et André qui, parce qu’il étaient bien moins
riches matériellement, Le suivirent.
Jean-Pierre BONNEROT
Article paru dans la
revue »VIRGO FIDELIS » N° 211, Décembre 2006 consacré à la pauvreté.
1 J. PELADAN : L'occultisme
contemporain, nlle .Ed, in : Œuvres choisies, Les Formes
du Secret Ed, 1979, page 69
2 Irénée, Contre les
Hérésies Liv.3 ch.9,2., nombreuses éd.
3 Maxime de Turin : Homélie sur l’Epiphanie ( Homélie
21) PL., 57, pp, 256-270, in : Le
Mystère de Noël, Coll. Lettres Chrétiennes, Grasset Ed, 1963, page 229.
4 Grégoire le Grand : Homélie 10 Prononcée devant le peuple dans la basilique de saint
Pierre, apôtre, le jour de l’Epiphanie ; texte emprunté au site :
www.jesusmarie.com
5 Zohar, III, 8b, 9a, trad Jean de Pauly, Maisonneuve et
Larose Ed, tome V, page 24
6 Clément d’Alexandrie : Quel riche peut être sauvé ? PG. 9, pp 603-651, trad.
in : Riches et pauvres dans l’Eglise
ancienne, Coll. Lettres Chrétiennes, Grasset Ed, 1962, pages 24-55
7 En complément, il
sera intéressant, de lire la contribution d’Emile SZLECHTER sur Le prêt dans l’Ancien Testament et dans les
codes mésopotamiens d’avant Hammourabi, in Revue d’histoire et e
philosophie religieuse, N°1, 1955, pages 16-25
(8) Eusèbe de Césarée : Histoire ecclésiastique, III, 23
décembre 30, 2012
A PROPOS DES CLOCHES DE N-D DE PARIS
L'ignorance de bien des membres
du nouveau clergé relativement au domaine du Sacré, alliée à la christianophobie
de cette France oublieuse qu'elle fut fille aînée de l'Eglise Indivise, conduisait
dès lors naturellement et les religieux et les laïcs à considérer comme normal
que le sort de cloches pourtant consacrées, baptisées presque si j'ose dire
puisque lors de sa bénédiction-consécration, assisté d'un parrain et d'une marraine,
elle sera lavée par l'eau bénite, ointe
de l'huile des catéchumène puis du Saint Chrême, encensée, elle recevra un nom,
que le sort donc des cloches ne N-D de Paris, s'en aillent en Chine pour être
fondues et réduites en de nombreux objets profanes, pour touristes sans doute.
Agissons pour que ces cloches
séculaires, soient installées dans un sanctuaire où elles puissent annoncer la
Prière et les Louanges des fidèles.
,
JPB
--------------------------------------
Chers amis de cloches de
Notre-Dame !
voici notre communiqué n°3
Père Alain HOCQUEMILLER, prieur.
06.88.29.58.03
Le combat pour sauver les cloches de Notre-Dame continue
;
signez la pétition vient d'être lancée en ce sens pour
soutenir la plaidoirie de notre avocat !
Merci de faire circuler l'info !
décembre 26, 2012
décembre 21, 2012
MEDITATION SUR LES MYSTERES ET LES RAISONS DE L'INCARNATION
Je souscris totalement à la
thèse du théologien Olivier CLEMENT qui exprime le regret que l'occident
chrétien consacre à la fête de Noël, un aspect essentiellement humain, lorsque
la tradition Byzantine considère que l'Incarnation du Fils de Dieu constitue
une re-Création :
- Dieu vient à l'homme parce
que l'homme s'est séparé de Dieu
- Le Verbe, ce petit enfant,
n'a pas la parole dans la crèche, c'est l'anéantissement de Dieu se faisant
petit enfant pour nous sauver et réaliser cette re-Création du monde
- Dans l'incarnation se
trouve préfigurée l'annonce de la Passion.
I
Ainsi, reprenons le récit de
Luc.
"Or, en ce temps-là, parut un décret de César Auguste pour faire
recenser le monde entier. Ce premier recensement eut lieu à l'époque où
Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire recenser, chacun
dans sa propre ville ; Joseph aussi monta de la ville de Nazareth en Galilée à
la ville de David qui s'appelle Bethléem en Judée, parce qu'il était de la
famille et de la descendance de David, pour se faire recenser avec Marie son
épouse, qui était enceinte."
(Luc II, 1-6)
Les raisons de ce voyage de
Joseph et de Marie étant rappelées, réfléchissons sur le récit de
l'Incarnation.
1- Premiers signalements de la Passion
"Or, pendant qu'ils étaient là, le jour où elle
devait accoucher arriva ; elle accoucha
de son fils premier-né, l'emmaillota et le déposa dans une mangeoire"
(Luc II, 6, 7)
En réponse à cet
emmaillotement et cette mangeoire, Joseph d'ARIMATHIE
"alla trouver Pilate et demanda le corps de
Jésus. Il le descendit de la croix, l'enveloppa d'un linceul et le déposa dans
une tombe taillée dans le roc"
(Luc XXXIII, 52, 53)
La Tradition Byzantine
considère que dès l'Incarnation est annoncée la Passion.
2 - Le Christ rejeté
"...parce qu'il n'y avait pas de place pour eux
dans la salle d'hôtes"
(Luc II, 7)
Corrélativement à cet absence
d'accueil de l'Enfant Dieu par les
hommes, le
Christ est rejeté, refusé par
l'homme : "Je suis venu au nom de
mon Père, et vous refusez de me recevoir. Qu'un autre vienne en son propre nom,
celui-là vous le recevrez !" (Jean
V, 43)
3 - la réception de la Bonne Nouvelle aux petits
" Il y avait dans le même pays des bergers qui
vivaient aux champs et montaient la garde pendant la nuit auprès de leur
troupeau. Un ange du Seigneur se
présenta devant eux, la gloire du Seigneur les enveloppa de lumière et ils
furent saisis d'une grande crainte.
L'ange leur dit : " Soyez sans crainte, car voici, je viens vous
annoncer une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple
: Il vous est né aujourd'hui, dans la
ville de David, un Sauveur qui est le Christ Seigneur ; et voici le signe qui vous est donné : vous
trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. " Tout à coup il y eut avec l'ange l'armée
céleste en masse qui chantait les louanges de Dieu et disait :
" Gloire à
Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix pour ses bien-aimés. "" (Luc II,
8-15)
A qui se trouve annoncé la
Bonne Nouvelle, à des bergers, à des êtres considérés comme impurs, par ceux qui s'estiment être des justes, des
savants, suivre la Loi de Moïse, impurs ces bergers sont considérés comme tels,
parce qu'ils sont en contact avec des
animaux de ce fait ils sont par ailleurs interdits d'accès à la synagogue.
A l'être jugé indigne par les
hommes, le Christ le conduit
immédiatement au Salut : Notre Seigneur a évangélisé les enfers. Cet acte de
Foi qui sera repris dans l'Eglise Universelle dans le cadre du Symbole dit
d'Athanase (1) dans la seconde partie du V° siècle, s'il était partie de la Foi
des semi-Ariens, apparaît dans la Tradition de l'Eglise Catholique au sens de
St Vincent de Lérins, pour la première
fois chez Rufin d'Aquilée vers 404 (2), lorsqu'il n'est pas sans intérêt d'évoquer
la Constitution de l'Eglise Egyptienne vers
500 qui, à la place e la descente aux enfers, emploie les termes "a libéré ceux qui étaient
enchaînés"(3).
Il n'est donc pas étonnant, que NSJ+C ait
immédiatement conduit le bon larron en Son Paradis : " Jésus lui répondit : " En vérité, je te le dis, aujourd'hui, tu
seras avec moi dans le paradis. " (Luc
XXIII, 43)
4 - la réciprocité du Témoignage par les petits, les
rejetés
" Or, quand les anges les eurent quittés pour le ciel,
les bergers se dirent entre eux : " Allons donc jusqu'à Bethléem et voyons
ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. " Ils y allèrent en hâte et trouvèrent Marie,
Joseph et le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils firent connaître ce qui
leur avait été dit au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient
les bergers" (Luc II, 15-19).
A ses propres disciples,
Jésus répond quant à savoir qui serait le plus grand :
"" Qui accueille en mon nom cet enfant,
m'accueille moi-même ; et qui m'accueille, accueille Celui qui m'a envoyé ; car
celui qui est le plus petit d'entre vous tous, voilà le plus grand.
"" (Luc IX, 48)
II
Reprenons si vous le voulez
bien par les rapprochements scripturaires suggérés, notre méditation.
1 - Les
conditions de et dans notre monde de la
Naissance de l'Enfant Dieu, qui accepte d'anéantir Sa Gloire Divine dans
le Temps de Son Incarnation, pour paraître tel un enfant semblant pareil à
nous, montre l'HUMILITE de DIEU qui déjà s'oppose au scénario proposé par le
Serpent à Eve : " vous serez comme des dieux" (Gen. III,
5).
La preuve de la Divinité de
J+C résulte de Sa résurrection d'entre les morts, cette mort physique,
conséquence du péché qui a fait entrer
le temps de l'homme en remplacement du Temps de Dieu :
" C'est dans la peine que tu t'en nourriras tous les
jours de ta vie." (Gen III, 17)
"A la sueur de ton visage tu mangeras du pain
jusqu'à ce que tu retournes au sol car c'est de lui que tu as été pris. Oui, tu
es poussière et à la poussière tu retourneras. " (Gen III,
19)
Une courte parenthèse, le
récit de l'Oeuvre des six Jours, présente les Jours de Dieu, distinctement dans
le plan de la Création nous concernant, alors que suite à la Chute, Dieu évoque
les jours de la vie" installant
la temporalité du monde avec pour fin, la mort physique de l'homme tu es poussière et à la poussière tu
retourneras.
Noël présente la soumission à
la temporalité du monde dans le cadre de la manifestation de l'Incarnation, mais
le Christ vrai Roi, ne se soumet pas aux erreurs du monde qui pensent que le
Messie aurait pour vocation de restaurer
le royaume et libérer la terre d'Israël mais ne sommes-nous pas dans une vision
et très humaine et très élitiste, qui s'oppose à l'universalité de Dieu, en
l'espèce à Son Amour, c'est à dire à l'Amour ? A Pilate l'interrogeant, le
Christ répond :
" Ma royauté n'est pas de ce monde." (Jean XVIII, 36)
" Ma royauté n'est pas de ce monde." Jésus+Christ
s'Incarne non dans un palais, mais à l'intérieur d'une mangeoire. Cette
mangeoire est un lieu qui permet de manger, de se rassasier, pour ce qui nous
semble dépourvu d'un droit, d'une âme, à savoir les bêtes. Or, né dans une mangeoire,
le Christ nous le rappelle :
"Je suis le pain vivant qui descend du ciel.
Celui qui mangera de ce pain vivra pour l'éternité. Et le pain que je donnerai,
c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. " (Jean VI,
51)
La temporalité disparaît au
profit de l'intemporalité recouvrée.
Le Christ donne Sa chair pour
sauver les hommes.
Cette mangeoire n'est pas
seulement l'annonce du tombeau, les langes ne sont pas seulement la
préfiguration du linceul, cette mangeoire, annonce le Pain de Vie, pour le
Chrétien la Sainte Eucharistie, cette Cène du dernier repas à partir duquel il
est dit " Maintenant, le Fils de
l'homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié par lui" (Jean
XIII, 31)
La glorification intervient
parce que le Christ a donné à Judas la bouchée de pain que Judas a donc
communié par la main du Sauveur, là est un autre Mystère (5) qui ne peut
intervenir dans le sujet posé ce soir.
L'espace particulier que
constitue ce lieu préfigure la Passion et la Glorification avec pour héritage
notamment ce Pain de Vie, ce Pain des Anges qui se distingue totalement à notre
nourriture terrestre, et constitue l'un des aspects de cette re-Création
permise par l'anéantissement de Dieu se faisant enfant.
2 Il
conviendrait de ne pas continuer à dépendre des maladies spirituelles (6) liées
à notre attache au monde et, jetant nos filets emplis de nos désirs trop
humains, enfin aller à la rencontre de Dieu.
Aller à la rencontre de Dieu,
c'st L'accueillir, et non pas tourner la tête vers Mammon ! Il n'y avait pas de
place pour accueillir la naissance de Jésus, avons-nous accordé une place à
notre Prochain, à nos prières, à notre tension vers Dieu, combien de temps
accordons-nous à l'autre, aux autres, cela est-il épisodique, quotidien ? Noël
nous invite à la Communion et non à l'égoïsme.
3 La
réception de la Bonne Nouvelle et ses conséquences ne peut s'adresser à
l'indécis, à celui qui croit savoir et connaître sinon disposer du monde, qu'il
s'agisse des docteurs, des pharisiens, des prêtres grand prêtres confortés par leur assurance de
connaître et respecter la Loi de Moïse (7), la Bonne Nouvelle ne peut être
reçue par les tièdes : " Je sais tes oeuvres : tu n'es ni froid ni bouillant.
Que n'es-tu froid ou bouillant ! Mais parce que tu es tiède, et non froid ou
bouillant, je vais te vomir de ma bouche." (Apoc III, 15-17)
De quelle tiédeur s'agit-il
? Celui qui est tiède ne soufre pas de
la chaleur ou du froid, dsans son confort, il ne se pose aucune question et vit
l'instant, le déroulement de sa vie, en considérant que tout est naturellement
harmonieux pour lui, et à supposer qu'il s'interroge sur Dieu il pensera sans
doute que tout cela lui fut préparé, offert, de par son état ou ce qu'il
considère comme ses bonne actions antérieures telle une récompense.
N'est-il
pas rappelé lors de la fermeture du
Chapitre que le but du Chevalier R+C est de " Rendre hommage à la Divinité dans son cœur, dans son
âme et dans son esprit. Proclamer sa Gloire par des actes."
Celui qui est froid est appelé
à acquérir cette Lumière, cette Chaleur liée à la conscience de La Présence,
pentecôte personnelle à laquelle tous les êtres sont appelés. Certes, l'être peut vouloir demeurer froid et
ne pas répondre à cette rencontre de La Grâce, qu'importe, le Temps de Dieu
n'est pas le temps de l'homme, et finalement chacun reviendra à Dieu, au plus
tard lors du Jugement qui est la rencontre de face à face où tous les êtres
devant l'Amour, cet Amour Absolu, s'effaceront, dans un acte d'humilité qui
devient reconnaissance consciente que nous sommes tous enfants de Dieu.
A celui qui est chaud,
appartient la responsabilité d'agir dans le monde, il n'est pas dans le confort
illusoire du tiède, celui qui est chaud sait même qu'il pourrait trébucher, se
relever alors avec cette humilité constamment présente de ceux qui savent, il
peut être un ouvrier, mais aussi un aide pour le Maître de la moisson, parce
que par sa vie, il indique la Voie, cette Voie de Celui qui a dit : " Je
suis le chemin et la vérité et la vie. Personne ne va au Père si ce n'est par
moi." (Jean XIV, 6)
Ainsi comme le rappelle NSJ+C
: "'il y aura de la joie dans le
ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf
justes qui n'ont pas besoin de conversion." (Luc
XV, 7) et l'Apôtre d'ajouter : "Voilà
ce qui est beau et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous
les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (I Timothée II, 3,4)
4 En ces
jours qui précèdent Noël, rappel de l'Incarnation de Celui qui nous a déjà
sauvé, réintégré mais dont nous devons parce que par Amour Il nous a laissé la
liberté, accepter librement le Salut, quel est notre Devoir ?
" Rendre
hommage à la Divinité dans son cœur, dans son âme et dans son esprit. Proclamer
sa Gloire par des actes."
Proclamer
la Gloire de Dieu par des actes !
"Puisque donc toutes ces choses doivent se
dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre
piété, tandis que vous attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu." (II Pierre
III, 11, 12)
Nous sommes bien dans une
re-Création, permise par l'Incarnation et actualisée par la Résurrection, mais
ne nous trompons pas, si l'Esprit Saint est revenu parmi les hommes une
première fois au soir de la Résurrection, cette Pentecôte trop souvent oubliée
rappelée par Jean XX, 19-24 : "Le soir de ce même jour qui était le
premier de la semaine, alors que, par crainte des Juifs, les portes de la
maison où se trouvaient les disciples étaient verrouillées, Jésus vint, il se
tint au milieu d'eux et il leur dit : " La paix soit avec vous. "
Tout en parlant, il leur montra ses mains et son côté.
En voyant le Seigneur, les disciples furent tout à la joie. Alors, à nouveau,
Jésus leur dit : " La paix soit avec vous. Comme le Père m'a envoyé, à mon
tour je vous envoie. " Ayant ainsi
parlé, il souffla sur eux et leur dit : " Recevez l'Esprit Saint ; ceux à
qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les
retiendrez, ils leur seront retenus. ", il nous revient d'être fidèle
:"Priez sans cesse, rendez
grâce en toute circonstance, car c'est la volonté de Dieu à votre égard dans le
Christ Jésus. N'éteignez pas l'Esprit." (I Thessaloniciens, V, 17-20)
N'éteignez pas l'Esprit,
c'est-à dire maintenons la Présence de l'Esprit Saint dans la re-Création du
monde, cet Esprit qui avait quitté le monde à la suite e la Chute.
Maintenir la Présence de
l'Esprit dans le monde, l'Esprit Saint qui procède de toute éternité du
Père (Jean XV, 26), et qui dans le champ de la Création est notamment la relation d'Amour entre le
Père et le Fils, en ce qu'Il procède alors du Père par le Fils, ne pas éteindre
l'Esprit mais maintenir au contraire Sa Présence, suppose que par la pratique
de l'Amour, la tension vers Dieu, par nos bonnes actions et nos prières, comme
le rappelle Pierre, nous agissions pour hâter l'avènement du Jour de Dieu, Jour
ne dépendant pas de J+C mais de notre action pour le monde que nous entrainions
dans notre Chute.
C'est à l'homme que revient
cette tâche d'amener la Nature à sa délivrance ainsi que le rappelle l'Apôtre (Romains VIII, 19-23) et non à Dieu,
aussi le Christ s'adressant au Père le déclare : "Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde" (Jean XVII, 9).
A l'homme et non à Dieu " Car la création attend avec
impatience la révélation des fils de Dieu : livrée au pouvoir du néant-non de
son propre gré, mais par l'autorité de celui qui l'a livrée, elle garde
l'espérance, car elle aussi sera libérée de l'esclavage de la corruption, pour
avoir part à la liberté et à la gloire des enfants de Dieu." (Romains
VIII, 20-22)
L'humilité dans Sa naissance
de l'enfant Dieu, dans la manifestation de Sa vie visible, ne peut que nous
indiquer qu'à notre tour nous devons être simples comme les bergers, comme les
apôtres qui par la seule tension de leur coeur suivent immédiatement Jésus,
certes ils ne comprennent pas grand chose sur
qui est leur Sauveur, ils doutent, ils trébuchent, sont-ils toujours de
bonne foi dans leur façon de juger leur prochain tel Jean à l'encontre de
Judas, ils ne sont que des hommes mais ils témoigneront.
A notre tour, il nous est
demandé de témoigner puisqu'il nous échet de proclamer la Gloire de Dieu par des
actes. Par la prière et les bonnes actions, agissons dans le secret de la plus
stricte humilité, alors en communion avec l'enfant Dieu s'étant anéanti dans
une humilité totale, me revient en mémoire cette pensée de Louis Claude de St
Martin, à l'origine de ce Martinisme autrefois Chrétien et qui aujourd'hui ne
l'est que peu ou prou ou pas du tout : "J'ai
désiré faire du bien, mais je n'ai pas désiré faire de bruit, parce que j'ai
compris que le bruit ne faisait pas de
bien, comme le bien ne faisait pas de bruit."
JPB
NOTES
1 L'icône et le commentaire
sont retirés du présent texte, ne parvenant pas à insérer cet élément sur le
blog.
Source :
http://egliseorthodoxelemans.fr/spip/spip.php?article14
2 DENZINGER
: Symboles et définitions de la Foi catholique, Cerf Ed, N° 75 et 76 ; et
édition électronique partielle : http://tho.org/9.php?d=g0
(ici §§ 76 et 76)

Symbole ." Quicumque ", dit d'Athanase.
(probable origine entre 430 et 500 dans le Sud de la France?)
(1)
Quiconque veut être sauvé, doit avant tout tenir la foi catholique : (2) celui
qui ne la garde pas intègre et inviolée ira, sans aucun doute, à sa perte éternelle.
(3) Or la foi catholique consiste en ceci : nous vénérons un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'unité, (4) sans confondre les personnes ni diviser la substance : (5) autre en effet est la personne du Père, autre celle (la personne) du Fils, autre celle (la personne) de l'Esprit Saint ; (6) mais le Père, le Fils et l'Esprit Saint ont une même divinité, une gloire égale, une même éternelle majesté.
(7) Comme est le Père, tel est le Fils, tel (aussi) l'Esprit Saint : (8) incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l'Esprit Saint ; (9) immense est le Père, immense le Fils, immense l'Esprit Saint : (10) éternel est le Père, éternel le Fils, éternel l'Esprit Saint ; (11) et cependant ils ne sont pas trois éternels, mais un seul éternel ; (12) ni non plus trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé (immense) et un seul immense (incréé). (13) De même tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout puissant l'Esprit Saint ; (14) et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un seul tout- puissant. (15) Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, l'Esprit Saint est Dieu ; (16) et cependant ils ne sont pas trois dieux, mais un seul Dieu. (17). Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, l'Esprit Saint est Seigneur; (18) et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais il y a un seul Seigneur : (19) car de même que la vérité chrétienne nous commande de confesser chacune des personnes en particulier comme Dieu et Seigneur, (20) de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il ya trois dieux ou trois seigneurs.
(21) Le père n'a été fait par personne, ni créé, ni engendré ; (22) le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré ; (23) l'Esprit Saint est du Père et du Fils, non pas fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. (24) Donc un seul Père, non pas trois Pères ; un seul Fils, non pas trois Fils, un seul Esprit Saint, non pas trois Esprits Saints. (25) Et dans cette Trinité rien n'est antérieur ou postérieur, rien n'est plus grand ou moins grand, (26) mais toutes les trois personnes sont coétemelles et coégales, (27) si bien qu'en tout, comme il a déjà été dit plus haut, on doit vénérer aussi bien l'unité dans la Trinité que la Trinité dans l'unité (28) Celui donc qui veut être sauvé doit penser cela de la Trinité.
(29) Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi en l'incarnation de notre Seigneur Jésus Christ. (30) C'est donc la foi droite que de croire et de confesser que notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme (aussi bien Dieu qu'il est également homme) : (31) il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles, et homme né de la substance de la mère dans le temps ; (32) Dieu parfait, homme parfait, composé d'une âme raisonnable et d'une chair humaine ; (33) égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité ; (34) bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un seul Christ ; (35) un, non pas parce que la divinité s'est changée en chair (dans la chair), mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu ; (36) un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de personne. (37) En effet de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme un, de même Dieu et l'homme font un seul Christ. (38) Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, (39) il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. (40) A sa venue tous les hommes ressusciteront avec (dans) leurs corps et rendront compte chacun de leurs actes ; (41) ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, mais ceux qui auront mal agi, au feu éternel. (42) Telle est la foi catholique : si quelqu'un ne la croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé."
(3) Or la foi catholique consiste en ceci : nous vénérons un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'unité, (4) sans confondre les personnes ni diviser la substance : (5) autre en effet est la personne du Père, autre celle (la personne) du Fils, autre celle (la personne) de l'Esprit Saint ; (6) mais le Père, le Fils et l'Esprit Saint ont une même divinité, une gloire égale, une même éternelle majesté.
(7) Comme est le Père, tel est le Fils, tel (aussi) l'Esprit Saint : (8) incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l'Esprit Saint ; (9) immense est le Père, immense le Fils, immense l'Esprit Saint : (10) éternel est le Père, éternel le Fils, éternel l'Esprit Saint ; (11) et cependant ils ne sont pas trois éternels, mais un seul éternel ; (12) ni non plus trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé (immense) et un seul immense (incréé). (13) De même tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout puissant l'Esprit Saint ; (14) et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un seul tout- puissant. (15) Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, l'Esprit Saint est Dieu ; (16) et cependant ils ne sont pas trois dieux, mais un seul Dieu. (17). Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, l'Esprit Saint est Seigneur; (18) et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais il y a un seul Seigneur : (19) car de même que la vérité chrétienne nous commande de confesser chacune des personnes en particulier comme Dieu et Seigneur, (20) de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il ya trois dieux ou trois seigneurs.
(21) Le père n'a été fait par personne, ni créé, ni engendré ; (22) le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré ; (23) l'Esprit Saint est du Père et du Fils, non pas fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. (24) Donc un seul Père, non pas trois Pères ; un seul Fils, non pas trois Fils, un seul Esprit Saint, non pas trois Esprits Saints. (25) Et dans cette Trinité rien n'est antérieur ou postérieur, rien n'est plus grand ou moins grand, (26) mais toutes les trois personnes sont coétemelles et coégales, (27) si bien qu'en tout, comme il a déjà été dit plus haut, on doit vénérer aussi bien l'unité dans la Trinité que la Trinité dans l'unité (28) Celui donc qui veut être sauvé doit penser cela de la Trinité.
(29) Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi en l'incarnation de notre Seigneur Jésus Christ. (30) C'est donc la foi droite que de croire et de confesser que notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme (aussi bien Dieu qu'il est également homme) : (31) il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles, et homme né de la substance de la mère dans le temps ; (32) Dieu parfait, homme parfait, composé d'une âme raisonnable et d'une chair humaine ; (33) égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité ; (34) bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un seul Christ ; (35) un, non pas parce que la divinité s'est changée en chair (dans la chair), mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu ; (36) un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de personne. (37) En effet de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme un, de même Dieu et l'homme font un seul Christ. (38) Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, (39) il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. (40) A sa venue tous les hommes ressusciteront avec (dans) leurs corps et rendront compte chacun de leurs actes ; (41) ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, mais ceux qui auront mal agi, au feu éternel. (42) Telle est la foi catholique : si quelqu'un ne la croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé."
3 DENZINGER : op cité, N° 16, et édition électronique citée : http://tho.org/9.php?d=g0 (ici § 15) :
- Tyrannius Rufinus : Expositio (ou Commentarius) in symbolum.
4 DENZINGER
: op cité, N° 62, 63; éd électronique citée, N° 62 :
Constitutions de l'Eglise égyptienne. Cf. [Can.3>3]
a) Version copte : profession de foi après le baptême.
5 J-P
BONNEROT : Judas ou les conditions de la
rédemption, Cahiers d'Etudes Cathares, N° 104, hiver 1984. Pour un accès
Internet : http://misraim3.free.fr/gnosticisme/JUDAS.PDF
6 http://theologie-et-questions-disputeses.blogspot.fr/2012/12/les-maladies-spirituelles-et-leurs.html
7 Sur les
vingt-sept irrégularités du faux et mauvais procès fait à NSJ+C, il convient de
revenir sans cesse au travail magistral des Mgrs Augustin et Joseph LEMANN : Valeur de l'assemblée qui prononça la peine
de mort contre Jésus-Christ, nombreuses éd dont la dernière Editions DFT.
Pour un accès internet, plusieurs
sites, mais celui-ci est à recommander ;
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Lemann/Valeur/Objet.html
décembre 17, 2012
De la théologie de l'icône à la théologie des énergies incréées
Père Nicolas OZOLINE
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=w33VSgdqBoY
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=0e2Shejc6k4
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=0n_0ZWSQJPE
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=26Vt6oZRJvQ
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=L8SVWkJq600
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=YHvORz7cGBs
Source : http://orthodoxeroumain.com/dev/index.php/fr/
Les maladies spirituelles et leurs remèdes
Père Philippe DAUTAIS
http://www.dailymotion.com/video/xve3jg_prphilippedautais2010-partie1_people
http://www.dailymotion.com/video/xve8ak_prphilippedautais2010-partie2_people
Source : http://orthodoxeroumain.com/dev/index.php/fr/
décembre 16, 2012
Dictionnaire de Théologie Catholique
Le Dictionnaire de Théologie catholique contient
65.000 pages de texte, 9.500 articles de 460 auteurs différents. Certes face à
la version papier ou au DVD de l'éditeur, il n'est présentement pas complet, mais sera un outil utile pour le
chercheur ne disposant pas du texte livré sous l'une des formes rappelées,
lorsqu'il échet de signaler que le DVD ne permet pas une meilleure présentation
que celle qui est ici proposée quant au corps des caractères souvent très
petit, et à la présentation de la page. L'avantage réside dans la gratuité des
articles accessibles.
JPB
http://jesusmarie.free.fr/dictionnaire_de_theologie_catholique.html
décembre 02, 2012
SERMONS DE SAINT AUGUSTIN
Extraits audio par Le Père Guilhem Bouissou (1912-1999),
- Augustin d’Hippone : Le vrai pauvre
- Augustin d’Hippone : La poutre de la haine
- Augustin d’Hippone : Le riche insensé
- Augustin d’Hippone : Pardonner à son frère
- Augustin d’Hippone : Un pasteur qui aime son peuple
- Augustin d’Hippone : La terre qui nous est promise
- Augustin d’Hippone : Le véritable ami
- Augustin d’Hippone : Pourquoi le Christ choisit-il un pêcheur pour fonder son Église ?
- Augustin d’Hippone : les petits péchés
- Augustin d’Hippone : la confiance en soi est blâmable
Source : Patristique.org
novembre 30, 2012
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